Le Blend : une communauté de millions d'espèces sentientes vivant en paix dans ce qui ressemble au meilleur des mondes, un concert des nations à l'échelle galactique auquel vient de se joindre la Terre. Depuis l'arrivée de la délégation extraterrestre au siège des Nations Unies, l'humanité bénéficie de nombreux cadeaux destinés à lui faciliter la vie. Mais cela n'est pas sans contreparties. Ce qui intéresse le Blend, c'est une activité que cette société d'outre-espace patchwork ne sait plus pratiquer : la guerre. Un contrat a donc été conclu entre l'ONU et le Blend. Les premiers prêtent des soldats pour des opérations d'encadrement et de maintien de l'ordre. Les seconds se chargent d'équiper ces derniers, de les emmener sur zone puis de les rapatrier.
Lui, c'est un soldat de la force Opexx. Atteint du syndrome de Restorff, un déficit empathique, son efficacité en mission s'en trouve renforcée. Une qualité qui n'exclut pas les questions au fil des déploiements sur les théâtres d'opérations extrasolaires. « Répondez à l'appel de l'ailleurs ! » Tel est le slogan d'Opexx. Un ailleurs qui pourrait bien être avant tout un autrement...
Une ville-monde.
Un immense ruban urbain apparemment sans fin bordé par les Voies - un chemin de fer - et le Fleuve. En son sous-sol, un métro. Et sous le métro... Bienvenue dans la Ville-Rue. Diego Patchen réside dans le quartier de Vilgravier, du côté du 10.394.850e Bloc. Amoureux d'une plantureuse pompière, affligé d'un père malade acariâtre, Diego vit d'expédients. Son activité favorite demeure toutefois l'écriture de récits spéculatifs, ce genre littéraire appelé « Cosmos-Fiction ». Un registre volontiers décrié, mais qui bénéficie d'un socle de lecteurs fidèles, et dans lequel les écrivains se plaisent à imaginer d'autres mondes, d'autres univers, aux configurations différentes... Et alors que Diego célèbre la sortie de son premier recueil, le voici bientôt invité à une croisière sur le Fleuve...
Un retour sur la planète Nivôse, celle du roman La Main gauche de la nuit... La découverte d'une planète inexplorée dont les habitants humanoïdes, contre toute attente, s'expriment dans une langue dérivée du français... Une première approche de cette nouvelle discipline qu'est la thérolinguistique, avec l'étude d'oeuvres littéraires écrites par des fourmis... Le récit de la première expédition au pôle Sud, accomplie en secret par des femmes, bien avant la mission de Roald Amundsen... La véritable raison pour laquelle le temps nous échappe...
Vingt récits comme autant d'éclats du talent hors normes d'Ursula K. Le Guin, une préface de David Meulemans, une passionnante interview-carrière de la lauréate du National Book Award et une bibliographie : salué par les prix Locus et Ditmar, voici le deuxième recueil de l'autrice des Dépossédés dans la collection « Kvasar ». Un incontournable.
La plus exceptionnelle des oeuvres d'art, exceptionnelle et... extraterrestre ; des plantes qui produisent une musique indicible pour laquelle on pourrait tuer ; un Robinson abandonné dans une station orbitale gigan- tesque aux confins d'un monde perdu ; d'autres oubliés, quelque part dans l'espace, qui se livrent à un jeu mortel depuis des décennies ; sur Es Thaïsi, un agromonde de la Ceinture, la fin du dernier salinkar, créature mythique et impénétrable...
Dix récits. Dix histoires de colonies futures : colonies planétaires et colonies spatiales.
Une thématique qui irrigue l'histoire du monde contemporain et façonnera celui de demain.
Colonies. Huit lettres qui portent en elles l'essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître du genre via la multipolarité de son sujet : l'imaginaire colonial, l'idéologie coloniale, l'aventure coloniale, les horreurs coloniales.
Le monde d'aujourd'hui sous l'éclairage de soleils exotiques et lointains.
La quintessence de la science-fiction.
Venise, 1610.
Au coeur de la Sérénissime, cité-monde la plus peuplée d'Europe, puissance honnie par le pape Paul V, il est un établissement mystérieux connu sous le nom de Maison des Jeux. Palais accueillant des joueurs de tous horizons, il se divise en deux cercles, Basse et Haute Loge. Dans le premier, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers et parfois improbables. Rarement, très rarement, certains joueurs aux talents hors normes sont invités à franchir les portes dorées de la Haute Loge. Les enjeux de ce lieu secret sont tout autre : pouvoir et politique à l'échelle des États, souvenirs, dons et capacités, années de vie... Tout le monde n'est pas digne de concourir dans la Haute Loge. Mais pour Thene, jeune femme bafouée par un mari aigri et falot ayant englouti sa fortune, il n'y a aucune alternative. D'autant que l'horizon qui s'offre à elle ne connaît pas de limite. Pour peu qu'elle gagne. Et qu'elle n'oublie pas que plus élevés sont les enjeux, plus dangereuses sont les règles...
Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous voulez, vous y êtes déjà allé, vous y retournerez. Surplombée par le palais du Suzerain et les temples de l'allée des dieux, port maritime et fluvial, elle grouille de marchands, de prêtres, de voleurs. On y respire les parfums de pays lointains et la puanteur de la misère. C'est là qu'est né, c'est là que survit Yors, ancien mercenaire devenu philosophe par la force de l'âge et des choses. Mais la sagesse ne nourrit pas son homme et Yors n'a plus un sou en poche quand commence notre histoire. Un peu par hasard il va se mettre au service d'un jeune homme, un étranger venu faire des affaires en ville. Pas n'importe quelles affaires : de la sorcellerie. Nul ne l'ignore, les sorciers sont des crapules malhonnêtes, des vendeurs de malédictions, des préparateurs de potions aux doigts sales. Celui-ci est différent... Courtois, un brin naïf, certain d'être le meilleur dans sa partie. Il s'appelle Noon, et son emblème est un soleil noir...
Un double retour dans les îles enchanteresses de l'archipel de Terremer, où connaître le nom véritable de chaque chose octroie un pouvoir crucial... Des voyages temporels dans une chambre de bonne du IVe arrondissement de Paris... Un premier contact avec une intelligence extraterrestre fondamentalement autre... Dans une contrée rongée par l'obscurantisme, un astronome trouve la vérité dans les ténèbres d'une mine... Dix clones identiques vivent en symbiose: quand neuf d'entre eux meurent brutalement, que se passe-t-il pour le survivant? Une ville radieuse dont le bonheur éclatant dépend du malheur d'un seul.
Science-fiction, fantasy, fantastique: les dix-sept nouvelles ici réunies - dont un prix Hugo et un Nebula -, toutes introduites par l'auteure, sont autant de facettes de l'exceptionnel diamant que constitue l'oeuvre d'Ursula K. Le Guin, écrivaine essentielle de la littérature nord-américaine, souvent pressentie pour le prix Nobel, saluée par le National Book Award en 2014 pour l'ensemble de sa carrière, et décédée le 22 janvier 2018 à l'âge de 88 ans.
Septembre 2454.
Tant redoutée, mais inévitable depuis plusieurs mois, la guerre est là : l'âge d'or dans lequel prospérait l'humanité depuis trois siècles a volé en éclat, à l'instar de la cité aquatique d'Atlantis, première victime du conflit. Quelques semaines plus tôt, un procès retentissant a prouvé que l'équilibre précaire qui maintenait la paix entre les Ruches, ces organismes ayant remplacé les États-nations, n'existait qu'au moyen d'une série de meurtres calculés avec précision. Il n'en fallait pas davantage pour mettre le feu aux poudres. Dans ce monde où les frontières n'existent plus, où la technologie est si avancée que n'importe quelle création industrielle peut se muer en une arme de destruction massive, où les membres d'une même famille peuvent appartenir à des Ruches désormais ennemies mortelles, la guerre est un art à réinventer. Deux camps se dessinent cependant. Ceux qui soutiennent Sniper et sa volonté de réformer les Ruches ; ceux qui soutiennent J.E.D.D. Maçon, le dieu vivant ou prétendu tel, et son ambition de rebâtir un système plus juste. Or, dans les coulisses, d'autres conflits se trament, avec comme enjeu l'accès aux étoiles...
Des formes de papiers qui prennent vie. Une Terre sous l'emprise de créatures extraterrestres qui reconfigurent les mémoires. Un futur (demain) ou votre meilleur compagnon numérique sait ce que vous souhaitez mieux que vous-même. Un monde ou l'humanité ne meurt plus. Un autre ou la nanotechnologie, hors de contrôle, à fait évoluer la race humaine en deux espèces distinctes. Si Ken Liu puise aux légendes séculaires pour décrypter nos sociétés contemporaines, il s'abreuve aussi aux théories les plus modernes afin d'esquisser les contours d'un futur vertigineux, effrayant, enthousiasmant, quelque part entre Greg Egan, Ted Chiang et William Gibson.
La Ménagerie de papier, premier recueil de l'auteur publié en Occident (deux recueils existent en chinois et en japonais), publié en France quelques mois avant la sortie de son premier roman aux Etats-Unis (qui sera lui-même suivi de son premier recueil en anglais), est l'acte de naissance d'un auteur considérable - un classique instantané qui réunit deux prix Hugo, un World fantasy Award et un prix Nebula, sous une couverture à rabats signée Aurélien Police.
Non loin de San Francisco se trouve Mill Valley, petite ville du nord de la Californie tranquille, sans histoire, où tout le monde connait tout le monde. Miles Bennell est le médecin du coin ; il a grandi à Mill Valley, et sans surprise, c'est là qu'il exerce. Or voilà que des gens viennent le voir, non pas pour consulter mais pour faire part d'un phénomène curieux : l'un estime que son épouse n'est plus la même, l'autre a l'impression que son frère a changé imperceptiblement. Oh, jamais grand-chose, non. Juste le sentiment persistant, déplaisant, que l'autre n'est plus la personne que l'on connait. Comme si elle avait été remplacée par...
Quelque chose d'autre. Etrange impression, en somme, et un mystère qui monte d'un cran quand Miles Bennell découvre un cadavre. Un corps d'adulte, certes, mais dépourvu de la moindre lésion, la moindre marque. Un corps aussi lisse et propre que celui d'un nouveau né ; comme s'il n'avait jamais vécu.
Et au fait, que sont ces cosses géantes dans les caves ?
Absolu classique de la science-fiction paranoïaque publié au coeur de la guerre froide, Body Snatchers - L'Invasion des profanateurs a réinventé le thème de l'invasion extraterrestre.
Afin d'enrichir cette réédition, une ample postface signée Sam Azulys, scénariste et docteur en philosophie, analyse les motifs du roman de Jack Finney et la nombreuse descendance cinématographique de son roman. Qu'on en juge : quatre adaptations officielles, dont les fameuses versions de Don Siegel en 1956 et de Philip Kaufman en 1978.
LONDRES, 1907. DIX ANS APRÈS LA REDDITION TERRIENNE.
Alors que l'humanité vit sous la férule de ses conquérants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper à la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que l'affaire est d'importance, et quand les maîtres de la Terre vous réclament, se dérober n'est pas une option. Ainsi le docteur Watson et le plus célèbre des enquêteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsés au sein d'une enquête épineuse, dans les méandres désertiques de la Planète Rouge, avec pour compagnon nul autre que l'impétueux professeur Challenger. Leur mission ? Résoudre une énigme improbable et assurer la paix entre les mondes. À moins qu'un terrifiant secret ne se dissimule derrière les intentions prétendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car après tout, sur Mars, les apparences peuvent s'avérer trompeuses...
Bienvenue en l'an 2454.
L'humanité connaît sur Terre un nouvel âge d'or, après un conflit ayant mis fin à la foi aux États-nations et aux religions. Aux moyens d'une censure précise, aux trésors de l'analyse statistiques et à l'abondance technologique, sept factions dirigent le monde.
Condamné à la servitude à vie pour un crime dont on ignore tout, Mycroft Canner est l'un des instruments de ce pouvoir. Lorsqu'on lui demande d'enquêter sur un vol étrange, il se retrouve bientôt sur la piste d'une conspiration à même d'ébranler la paix fragile. Mais Mycroft cache lui aussi ses secrets, telle cette menace qui a la forme improbable d'un garçonnet de treize ans aux pouvoir inimaginables. Comment ce monde utopique qui a banni Dieu pourra appréhender cet enfant capable d'authentiques miracles ?
Avec Trop semblable à l'éclair, premier volet de la tétralogie « Terra Ignota », Ada Palmer nous offre une oeuvre d'une ambition et d'une érudition folles, transposant la philosophie des Lumières dans un futur lointain et étranger. Un roman magistral et fascinant. Un classique instantané.
Printemps 2454. L'âge d'or dans lequel vivait l'humanité depuis trois siècles a brutalement pris fin : corruption, prévarication, népotisme et meurtres calculés ; le prix véritable de cette exceptionnelle période de prospérité vient d'éclater au grand jour. Alors que le procès des responsables approche, l'opinion publique se divise : faire table rase du passé pour envisager un monde radicalement nouveau sous l'égide de J.E.D.D. Maçon, le dieu vivant, et ainsi plonger dans la Terra Ignota, ou sauver ce qui peut l'être de l'ordre ancien. Ruches et hors-Ruches, Utopistes et sensayers, seigneurs, empereurs et Servants se préparent à un affrontement qui paraît inévitable. À commencer par le premier d'entre tous, l'ultime prodige de Bridger, Achille, fils de Thétis et du roi Pélée, le maître des arts de la guerre, le dernier espoir, peut-être, de ce monde au bord du gouffre...
Imaginez un procédé scientifique révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée. Par une seule et unique personne. Sans aucune possibilité pour l'observateur d'interférer avec l'objet de son observation.
Un procédé qui ouvre les portes de la connaissance, de la vérité, sur les périodes les plus obscures de l'histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d'Etat.
Avez-vous déjà entendu parler de l'Unité 731 ? Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le lieutenant-général Shirö Shii, cette unité militaire de recherche bactériologique se livra à l'expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d'un demi million de personnes...
Cette invention révolutionnaire va enfin permettre de savoir la vérité sur ces terribles événements - à peine reconnus en 2002 par le gouvernement japonais, et couverts pendants des années par le gouvernement américain.
Quitte à mettre fin à l'Histoire...
Au coeur des ténèbres, le coeur de l'humanité.
Idaho City, en pleine fièvre de l'or.
Les temps sont à la conquête. De l'Ouest, bien sûr. De la fortune, surtout... Prospecteurs, commerçants, banquiers, filles de petite vertu, bandits et assassins s'agrègent en une communauté humaine au goût de mauvais whisky et à l'odeur de poudre. Et puis il y a ce petit groupe de prospecteurs chinois. Qui vivent entre eux, s'entassent dans des baraquements minuscules, et font planer sur la ville les effluves de leur cuisine aux saveurs aussi épicées qu'inconnues. Lily, la fille de leur propriétaire, est fascinée par ces étrangers aux coutumes impénétrables. Et par l'un d'entre eux en particulier, un géant au visage rouge et à l'immense barbe, Lao Guan, qui lui apprend les mystères du wei qi et lui raconte des récits stupéfiants, les aventures de Guan Yu, le dieu de la guerre, de Lièvre roux, son cheval de bataille, et de Lune du dragon vert, sa fidèle épée. Guan Yu, qui fait face à l'injustice et à la trahison dans cette Chine impériale fabuleuse. À l'image de Lao Guan, dans cette Amérique en gestation...
Aux confins du système solaire, la sonde spatiale Kaveney découvre... quelque chose - une structure fractale gigantesque dotée d'une propriété étonnante : elle semble présenter la même face quel que soit l'angle sous lequel on l'observe. Vite surnommé le Dieu-Grenouille en raison de son apparence vaguement batracienne, l'artefact fascine autant qu'il intrigue, d'autant que son origine non-humaine ne fait guère de doute. Face à l'enjeu majeur que représente pareille trouvaille, un équipage international de vingt-neuf membres est constitué. Avec pour mission, au terme d'un voyage de plusieurs dizaines d'années dans les flancs du Don Quichotte, de percer les mystères du Dieu-Grenouille. Or, ce qui attend ces ambassadeurs de l'humanité défie tous les pronostics. Toutes les merveilles. Toutes les horreurs...
Année 2454. Dix milliards d'êtres humains se répartissent en sept Ruches ayant remplacé les États-nations d'antan. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle aux atours d'utopie. Pourtant, l'âge d'or dans lequel baigne l'humanité depuis trois cents ans touche peut-être à sa fin. Les Ruches coexistent selon un équilibre plus fragile que n'importe qui l'aurait cru, et seule une série de meurtres calculés avec précision maintient le statu quo politique. Le ver est dans le fruit, et avec lui la pourriture... Que faire ? Laisser perdurer l'inacceptable au bénéfice d'une paix de plus en plus friable ? Ou tout réformer ? Mycroft Canner, criminel condamné à une vie de servitude et confident des puissants, a en main l'atout à même de créer, pour peu que l'occasion se présente, les conditions d'un monde infiniment meilleur pour tous et à jamais. Un atout qui, s'il était mal utilisé, pourrait pourtant réduire en pièces tout ce qui existe...
Des drogues qui brouillent la réalité et provoquent la conjonction des possibles.
Des perroquets génétiquement modifiés qui jouent En attendant Godot.
Des milliardaires élaborant des chimères, mi-hommes mi-animaux, par pure passion esthétique.
Des femmes qui accueillent dans leur ventre le cerveau de leur conjoint le temps de reconstruire son corps.
Des enlèvements pratiqués sur des répliques mémorielles de personnalités humaines.
Des fous de Dieu inventant un virus sélectif reléguant le SIDA au rang de simple grippe.
Des implants cérébraux altérant suffisamment la personnalité pour permettre à quiconque de se transformer en tueur...
Premier volume de l'intégrale raisonnée des nouvelles que la collection « Quarante-Deux » consacre à celui que beaucoup considèrent comme le plus grand auteur de science-fiction contemporain, Axiomatique demeure un recueil majeur, un classique incontournable.
En Antarctique, quelque part.
Enfoui sous la glace, aux abord d'un artefact aux allures de vaisseau spatial, des scientifiques découvrent un corps congelé - gisant là, sans doute, depuis des millions d'années. Un corps résolument inhumain. Résolument... autre. Le choix est alors fait de ramener la stupéfiante découverte à la station pour étude. Douvement, la gangue de glace autour de la créature commence à fondre, libérant peu à peu cette totale étrangeté à l'aspect terrifiant. Et les questions de traverser l'équipe de chercheurs : qu'est-ce que cette chose ? Comment est-elle arrivée là ? Et après tout, est-elle seulement morte ? N'ont-ils pas mis au jour la plus épouvantable des abominations - une horreur proprement cosmique ?
Récit haletant paru en 1938, proposé ici dans une nouvelle traduction, La Chose est un immense classique de la science-fiction mondiale. Porté à l'écran à trois reprises, ce court roman pose les bases du récit de SF horrifique.
Au XXX e siècle, l'humanité s'est divisée en trois grandes branches : les enchairés, qui ont conservé leur corps de chair et d'os quitte à modifier extensivement leur génome, les gleisners, androïdes ayant émigré vers la lune et les astéroïdes, et les citoyens des polis, ces cités virtuelles tournant sur des serveurs enfouis sous terre... Lorsqu'un déluge de rayons gamma issu d'une lointaine catastrophe stellaire stérilise la Terre, gleisners et citoyens des polis fuient vers les étoiles en une véritable diaspora. Avec l'espoir de comprendre les causes profondes de ce désastre et la nature de l'Univers, et de trouver un havre où ils pourront être à l'abri de tels aléas célestes - à tout jamais. Or le temps presse...
Récit puissant, qui juxtapose brillamment purs éléments de science-fiction et spéculations de haut vol sur les lois de la physique, Diaspora est sans nul doute le grand oeuvre de Greg Egan.
« L'univers est sans doute plus étrange qu'on ne l'imagine mais il aura du mal à fair mieux qu'Egan.» New Scientist « À une époque où l'on prétend que la science-fiction ne réserve plus aucune surprise, Egan jette un oeilinnovant surdevieillesthématiques. Ses visions du futur brillent d'un sombre feu intellectuel. Brillant en tous cas.» Amazon.co.uk
Le jour de ses dix-huit ans, Rebecca Bertrand a commis l'irréparable. Au couteau. Dans un déferlement de violence rien moins qu'effroyable. Rebecca Bertrand, fille de Stéphane Bertrand, ce génie des neurosciences en passe de révolutionner la biotechnologie à l'échelle du monde avec sa firme Neurotech. Que s'est-il passé dans la tête de Rebecca pour se livrer à une telle atrocité ? Le jour de sa majorité ? Sur sa propre mère ? C'est tout l'enjeu du procès en passe de s'ouvrir, et ce qu'Amélie Lua, charismatique ténor du barreau, devra découvrir. Et vite, si elle veut éviter la perpétuité à sa cliente. Car déjà la vox populi des réseaux sociaux omniprésents a rendu son verdict... et quelque part, dans les secrets du cerveau malade d'une jeune femme, entre la pianiste assassinée, le scientifique révolutionnaire et l'avocate en quête d'absolu, patiemment, une araignée tisse sa toile...
Fillette vivant avec ses parents dans une petite ferme recluse au fin fond des États-Unis, Molly Southbourne mène une existence régie par quatre règles inflexibles :
« Si tu vois une fille qui te ressemble, fuis ou bats-toi.
Ne saigne pas.
Si tu saignes, nettoie, brûle et désinfecte.
Si tu trouves un trou, va chercher tes parents. » Car Molly est frappée par ce qui ressemble à une malédiction : de son sang versé naissent des doubles d'elle- même, agressifs, dangereux, mortels... Des doubles qu'elle doit tuer sous peine de se faire tuer.
Molly va grandir. Apprendre. Développer ses talents guerriers quitte à y perdre une partie de son humanité.
Aller à l'université. S'ouvrir au monde. Et, peu à peu, découvrir l'horrible vérité sur sa propre nature.
Avec Les Meurtres de Molly Southbourne, récit de science-fiction mâtiné d'horreur, Tade Thompson nous offre un puissant récit initiatique, viscéral et ingénieux.
Ère victorienne. Angleterre.
Les temps sont durs, et les revers de fortune légion. Ainsi en est-il pour Clare et John Belman, contraints de quitter Bath, sa modernité et ses milieux culturels sophistiqués, pour l'antique ferme familiale d'Ormesleep, dans la région d'Ormeshadow. Au regard de Gideon, leur fils unique, c'est le pire des déracinements. D'autant qu'Ormesleep est le domaine de Thomas, son oncle paternel, figure tyrannique implacable, personnage aigre et brutal. Dans ce nouveau contexte dépourvu d'horizon, alors que les adultes nouent leur propre drame mortel, les fabuleux récits narrés par son père à propos des environs constituent l'unique échappatoire de Gideon. Des récits qui font écho à une légende familiale tenace au sujet d'un dragon endormi sous la falaise, dragon dont l'un des membres de la famille Belman, génération après génération, aurait la garde... À l'heure où son univers s'écroule, quand fantasme et réalité s'entrechoquent, le chemin qui fera du jeune Gideon un homme s'annonce des plus périlleux.
Les Indifférents sont une énigme. Nichés dans le bulbe galactique central, ils refusent tout contact avec la méta-civilisation de l'Amalgame et ses milliers de cultures extraterrestres ou posthumaines. Les messages qui leur sont adressés demeurent sans réponse, les sondes ignorées, réexpédiées. Un mystère que Leila et Jasim, comme bien d'autres avant eux, font voeu de percer, une entreprise grandiose, le point d'orgue d'une existence tissée de merveilles. Alors seulement, après dix mille trois cent neuf années de vie commune, leur restera le dernier des partages, l'ultime voyage - enfin.