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Alternatives Economiques
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Alternatives économiques n.352 : combattre Daesh
Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- 14 Janvier 2016
- 9782352401469
Comme tous les Français, nous avons été sidérés par les attentats du 13 novembre. D'autant que notre rédaction est située à proximité immédiate de la place de la République, à Paris, et qu'une salariée de la coopérative et son compagnon se trouvaient au Bataclan et ont été blessés. La violence de cette attaque a suscité une réaction quasi unanime. Du moins dans un premier temps. Car des lignes de fracture commencent à apparaître. Pour éviter les impasses, il convient en effet de garder la tête froide : l'esprit de vengeance, que cherchent à susciter les terroristes, ne peut engendrer une bonne politique.
Il faut bien entendu contribuer autant que nos modestes forces le permettent à l'élimination de Daech au Proche-Orient. Le risque existe cependant que les "dégâts collatéraux", comme disent pudiquement les militaires, que font toujours des bombardements intensifs se révèlent au final plutôt contre-productifs. Et ce serait une faute de nous précipiter dans les bras de personnages aussi peu recommandables que Bachar el-Assad ou Vladimir Poutine.
En France, la tentation semble forte de remettre en cause nos valeurs démocratiques au nom de la lutte contre le terrorisme. Vu le traumatisme, l'état d'urgence se justifiait incontestablement. Sa prolongation était sans doute nécessaire, du fait notamment du défi sécuritaire majeur que représente la tenue de la COP21 à Paris. Pour autant, les pouvoirs exorbitants qu'il donne à l'exécutif comportent des risques sérieux. On commence à s'en rendre compte avec la multiplication des perquisitions administratives, dont les cibles ne paraissent pas toujours choisies avec le discernement indispensable.
Quant aux appels au énième renforcement des législations d'exception et autres mesures de déchéance de nationalité de sinistre mémoire, personne ne redoute certes que François Hollande se transforme en dictateur. Mais d'autres que lui n'hésiteraient sans doute pas à faire moins bon usage de telles dispositions nouvelles. Une hypothèse qu'on ne peut évidemment pas écarter aujourd'hui.
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Hors-série Tome 107 ; quel monde en 2016 ?
Collectif
- Alternatives Economiques
- 14 Janvier 2016
- 9782352401483
Cinq ans après le déclenchement du "printemps" qui aurait dû, pour d'aucuns, convertir les pays arabes à la démocratie, le bilan est, hélas, tout sauf positif. Seule la Tunisie a réussi sa transition vers la démocratie, mais elle demeure fragilisée par des attentats que mènent des groupes jihadistes. Pour le reste, le tableau est affligeant. Dans les pays du Golfe comme en Algérie, un pesant immobilisme est de mise, tandis qu'en Egypte, la restauration autoritaire est en marche sous la houlette du maréchal al-Sissi, avec son lot d'arrestations et de condamnations expéditives. Quatre Etats (Irak, Syrie, Libye, Yémen) sont ravagés par la guerre, leurs populations martyrisées, leurs territoires contrôlés par diverses factions armées. Parmi ces groupes, le plus redoutable est aujourd'hui le mouvement de l'"Etat islamique", particulièrement actif aux confins de l'Irak et de la Syrie, mais qui dispose désormais de relais dans nombre de "marges" étatiques (Sinaï égyptien, Kabylie en Algérie, nord du Nigeria.). Redoutable, Daech l'est non seulement parce qu'il recourt à la terreur systématique, y compris en France comme l'attestent les terribles attentats de Paris, mais aussi parce que son projet d'édifier un Etat califal transnational revient à effacer complètement les frontières existantes.
Cette violence au sud et à l'est de la Méditerranée conduit a de vastes mouvements de population qui touchent désormais directement de plus en plus l'Europe elle-même avec le flux de réfugiés, majoritairement syriens, qui, d'abord cantonnés en Grèce, tentent de gagner l'Allemagne et d'autres pays d'Europe du Nord. Face à cette crise migratoire, l'Union européenne montre, une fois de plus, sa profonde division. Si l'Allemagne d'Angela Merkel a su faire preuve de générosité, la plupart des pays se contentent du service minimum, quand ils n'érigent pas des barrières à leurs frontières (Hongrie, Autriche.). Cette gestion à la petite semaine risque fort de renforcer les forces conservatrices qui, de la Pologne à la Hongrie en passant par le Royaume-Uni et la France, ont incontestablement le vent en poupe. Certes, cette dynamique est partiellement contrebalancée par l'émergence d'une nouvelle gauche, avec Syriza en Grèce et Podemos en Espagne, mais elle semble bien incapable pour l'heure de véritablement offrir une alternative crédible sur le long terme.
Le système international est aujourd'hui marqué par un désordre profond. Le moment unipolaire des années 1990-2000, lorsque les Etats-Unis dominaient la scène internationale, a conduit à de coupables errements, comme la volonté démiurgique de remodeler le Moyen-Orient qui a énormément déstabilisé la région. Mais le moment apolaire contemporain est tout autant lourd de dangers, car il entretient une anarchie déstabilisatrice conduisant à des interventions tous azimuts, sans stratégie d'ensemble, comme on le voit en Syrie et au Yémen. Il serait grand temps d'organiser une multipolarité dynamique - incluant de grands Etats émergents -, tout en redonnant du souffle au multilatéralisme. Vaste programme, à l'évidence, qui ne verra pas le jour très vite. A cet égard, la nomination du prochain secrétaire général de l'ONU en 2017 sera une indication intéressante de la direction dans laquelle les puissances, grandes et moyennes, entendent conduire le monde : vers une coopération renforcée ou vers une concertation purement symbolique.
Alain Dieckhoff, directeur du Céri-Sciences Po Paris.
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Alternatives économiques n.353 : 16 datas pour comprendre 2016
Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- 28 Janvier 2016
- 9782352401490
"Soyons ensemble d'accord pour faire en sorte que la cause première du Front national, le chômage, soit réglée", a déclaré l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, membre du parti Les Républicains, le 17 décembre dernier. Et Manuel Valls de lui répondre : "Tous rassemblés pour en finir avec le chômage !" Face à un Front national devenu première formation politique de France, il parait en effet légitime que les partis qui refusent la xénophobie et défendent une société ouverte mettent un temps leurs divergences entre parenthèses pour écarter le grave danger que représenterait son arrivée au pouvoir.
De plus, sur le terrain de l'emploi, la gauche et la droite de gouvernement sont assez proches, même si elles surjouent encore leurs différences : l'une comme l'autre pensent que c'est d'abord en libéralisant le marché du travail et en réduisant le coût de ce travail, donc en allégeant la protection sociale qui lui est associée, qu'on peut faire reculer le chômage.
Le problème, c'est que ce sont ces politiques qu'elles ont déjà menées en alternance en France depuis trente ans, à l'exception toutefois de la période Jospin et des 35 heures. Et ces politiques ont non seulement échoué à faire reculer le chômage, mais elles ont également poussé l'électorat populaire dans les bras du Front national en développant la précarité et les inégalités. Evitera-t-on vraiment le mur du FN en allant plus loin et plus vite dans cette direction ? A l'évidence non.
Pour réellement agir contre le chômage, il faut certes corriger les problèmes de compétitivité-coût, notamment en transférant une part du financement de la protection sociale vers la fiscalité écologique. Et bien sûr simplifier ce qui peut l'être dans le droit du travail. Mais il faut aussi se battre pour infléchir (enfin) les politiques européennes, vers un soutien plus marqué à la demande intérieure dans la zone euro. Et cesser de croire que la baisse du nombre de fonctionnaires va tout régler, pour se donner les moyens de mener des politiques ambitieuses de formation et de recherche, mais aussi pour doter le pays d'un système judiciaire qui marche. Bref, il faut sortir des sentiers battus de la pensée unique.
Guillaume Duval.
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Alternatives économiques n.354 : plan pour l'emploi
Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- 3 Mars 2016
- 9782352401506
Le 3 mai prochain, ce sera les 80 ans du Front populaire. Une date qui marque la victoire de la gauche unie sur les ancêtres du Front national, alors que, deux ans plus tôt, les émeutes de février 1934 manquaient d'emporter la République. Mais la victoire du Front populaire, c'est aussi une victoire sur une politique de baisse du coût du travail et de diminution des dépenses publiques qui avait empêché l'économie française de se redresser et le chômage de reculer après la crise de 1929. Des réformes faites durant cette période, l'histoire a surtout retenu les mesures de réduction du temps de travail : la semaine de 40 heures et les premiers congés payés.
Ironie du calendrier, c'est précisément ce moment que choisissent les socialistes, revenus au pouvoir après la crise de 2008, la plus grave depuis 1929, pour relancer le procès des 35 heures. Une réforme pourtant mise en place quinze ans plus tôt par leurs propres camarades de parti avec un effet très positif sur l'emploi et le chômage. Ainsi, pour Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, il y aurait désormais urgence à permettre aux salariés français de "travailler plus sans gagner plus", comme il l'a déclaré le 22 janvier dernier à Davos.
Certes, les temps ont profondément changé depuis 1936 : la pression de la compétition internationale est devenue nettement plus forte et, avec l'euro, une politique de relance ne pourrait désormais avoir de sens qu'à l'échelle du continent. Mais qui peut croire sérieusement qu'avec 6,5 millions d'inscrits à Pôle emploi, allonger le temps de travail de ceux qui ont déjà un travail pourrait faire reculer le chômage ? Avec la crise écologique qui s'aggrave et les perspectives de croissance limitées dans nos contrées, nous devrions au contraire chercher à rouvrir le chantier du partage du travail.
Au-delà de la seule question du chômage, cela fait cent cinquante ans que la gauche se bat pour que nous cessions de "perdre notre vie à la gagner". Faudrait-il aujourd'hui faire une croix sur ce combat et considérer que le progrès social est définitivement terminé ? Si la gauche n'est plus capable d'afficher d'autres ambitions que le "travailler plus pour gagner moins", il ne faut pas s'étonner que les électeurs cherchent des solutions ailleurs.
Guillaume Duval
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L'économie politique n.346 : multinationales : comment leur faire payer plus d'impôts
L'économie politique
- Alternatives Economiques
- L'economie Politique
- 15 Mai 2015
- 9782352401278
L'affaire grecque tourne au vinaigre. La victoire de Syriza en janvier dernier avait suscité l'espoir d'un tournant européen. Trois mois plus tard, il n'en est rien. Au contraire, la domination des fanatiques de l'austérité semble même renforcée. Notamment parce que la gauche au pouvoir en France, en Italie et en Allemagne - les trois principaux pays de l'Eurozone - a manifestement renoncé à toute ambition de réorienter l'Europe. François Hollande, comme Matteo Renzi et Sigmar Gabriel laissent la main à Wolfgang Schaüble et Angela Merkel pour obliger Alexis Tsipras à choisir entre appliquer, pour l'essentiel, le programme imposé à son prédécesseur par l'ex-troïka ou se trouver en défaut de paiement.
Certes, le gouvernement grec porte une part non négligeable de responsabilité : inexpérimentés, les dirigeants de Syriza ont braqué les gouvernants du nord de l'Europe et leurs opinions publiques. Certes, Yanis Varoufakis est indéniablement un économiste de premier plan, mais ce ne sont pas forcément les mêmes qualités qui font les ministres efficaces. Certes, la Grèce, qui pèse 1,8 % du PIB de la zone euro, ne constitue pas un enjeu économique majeur pour l'avenir de la monnaie unique. Et la zone euro dispose sans doute aujourd'hui des moyens de faire face à son éventuelle sortie tout en limitant les risques graves de contagion.
Il n'empêche. En cherchant à écraser Syriza, les gouvernements européens prennent au minimum un risque géopolitique important dans une région, les Balkans, de tout temps très instable. Si la Grèce, poussée à bout, devait se rapprocher de la Russie ou laisser entrer en masse les réfugiés du Moyen-Orient, les comptables tatillons de l'Eurogroupe seraient bien avancés (et nous avec). Et surtout le message envoyé, non seulement aux Grecs, mais à l'ensemble des Européens - votez pour qui voulez, de toute façon cela ne changera rien - est dévastateur. Il ne peut qu'encourager partout les ennemis de l'Europe. A un moment où, au contraire, il faudrait pouvoir remobiliser nos concitoyens pour relancer l'intégration européenne tant sur le plan de la fiscalité, que de la défense, ou encore du climat et de l'énergie.
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LES DOSSIERS D'ALTERNATIVES ECONOMIQUES n.2 : les questions qui fâchent
Collectif
- Alternatives Economiques
- Les Dossiers D'alternatives Economiques
- 25 Juin 2015
- 9782352401285
Faut-il instaurer des statistiques ethniques ? Les retraités sont-ils des privilégiés ? La France dépense-t-elle trop ? Peut-on faire baisser le prix des logements ? Autant de questions qui reviennent régulièrement dans les débats.
Certains n'hésitent pas à s'emparer de ces thèmes pour servir des propos démagogiques, en matière d'immigration ou d' "assistanat" notamment. D'autres, dont nous nous efforçons d'être, essaient de faire la part des choses et d'éclairer le plus honnêtement possible les faits et les données. Et cela nous amène régulièrement à contredire ce qui est souvent présenté, à tort, comme des évidences. En matière de coût du travail ou de dépenses publiques, par exemple.
A ce foisonnement, nous apportons jour après jour notre (modeste) contribution à travers le mensuel Alternatives Economiques ou notre nouveau média 100 % numérique AlterEcoPlus. Avec ce dossier, nous avons voulu rassembler d'un coup les principales "questions qui fâchent" du moment, pour en éclairer les tenants et les aboutissants, en faire ressortir les présupposés et les non-dits. Et ainsi décrypter les choix politiques et les projets de société qui les sous-tendent.
Les termes du débat, bien sûr, ne sont jamais neutres. Certaines questions sembleront faussement naïves. D'autres pourront donner l'impression d'apporter un crédit aux discours populistes. Si nous avons choisi de les reprendre, c'est que ces questions se sont aujourd'hui imposées dans le débat public.
Ce travail nous paraît évidemment d'autant plus urgent et important que trois ans après la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, le gouvernement paraît pour l'instant incapable de tracer des perspectives qui redonnent de l'espoir aux Français et convainquent les classes populaires qu'un avenir meilleur est possible. Avec comme corollaire la montée en puissance très inquiétante de l'extrême droite.
Ce deuxième numéro des Dossiers d'Alternatives Economiques s'attache donc à poursuivre la mission que s'est fixée cette publication trimestrielle : proposer au citoyen un outil pour mieux comprendre la société qui l'entoure, afin de pouvoir peser sur son futur.
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Alternatives economiques mensuel Tome 347 ; juin 2015
Collectif
- Alternatives Economiques
- 18 Juin 2015
- 9782352401292
Le pétrole est à 65 dollars le baril. Il en valait 110 il y a un an. C'est, en bonne partie, grâce à cette baisse que l'activité est un peu repartie en France et en Europe, malgré les politiques budgétaires trop restrictives qui y sont menées. Mais cette chute fait aussi peser une lourde menace sur la transition énergétique. Il existerait bien un moyen de sortir de cette nasse : profiter de la baisse inattendue du prix du pétrole pour instaurer - enfin - une fiscalité écologique digne de ce nom. Ce serait aussi l'occasion rêvée de réaliser un vieux projet : basculer une partie des coûts qui pèsent aujourd'hui sur le travail vers la fiscalité écologique, afin de doper dans le même temps l'emploi. Même s'il faudrait également dégager des moyens supplémentaires pour aider les pauvres à lutter contre la précarité énergétique et pour améliorer l'offre de transports collectifs.
Une telle réforme serait particulièrement bien venue dans un pays qui n'occupe que le 25e rang sur 28 en matière de fiscalité écologique. En Europe, il n'y a en effet que l'Espagne, la Lituanie et la Slovaquie qui fassent pire que nous. Et cette fiscalité verte n'arrête pas de diminuer : elle ne représentait plus que 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) français en 2012, contre 2,2 % en 2000. Cela fait vraiment désordre pour le pays qui accueille à la fin de l'année la COP 21, la grande conférence internationale sur le climat.
Mais au lieu de remettre la fiscalité écologique en chantier, le gouvernement a choisi d'enterrer ce dossier. Tandis qu'ailleurs à gauche, on préfère ergoter sans fin, en matière de fiscalité, autour d'enjeux très secondaires en réalité, comme la fusion éventuelle de la CSG et de l'impôt sur le revenu ou la mise en place du prélèvement à la source.
Après l'échec de Dominique Voynet en 2000, le recul de Nicolas Sarkozy en 2010 et la révolte des "Bonnets rouges", nul n'ignore bien sûr combien le sujet est délicat à manier. Mais un gouvernement qui se fait fort de préparer le pays à faire face aux défis du XXIe siècle ne peut pas laisser passer une telle opportunité historique.
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Alternatives internationales Tome 67 ; juin 2015
Collectif
- Alternatives Economiques
- 25 Juin 2015
- 9782352401308
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Doit-on regretter jean-claude trichet ? - economie politique n 52
Collectif
- Alternatives Economiques
- 7 Novembre 2011
- 9782352400615
Selon un sondage CSA organisé pour le CCFD-Terre solidaire et dont les résultats ont été publiés dans le quotidien La Croix du 13 octobre dernier, 69 % des Français jugent que la lutte contre l'évasion fiscale et les paradis fiscaux doit être une priorité politique.
Mieux : si une majorité d'entre eux est convaincue que les grandes fortunes sont les premières bénéficiaires de ces territoires parasites, ils sont 73 % à affirmer qu'ils jouent un rôle dans l'instabilité de la finance et qu'il faut interdire celles de leurs activités qui contribuent à une moindre régulation de la finance internationale. Pour une revue comme L'Economie politique, qui défendait avec quelques militants d'ONG la nécessité de lutter contre ces centres financiers offshore dès son numéro 4, en 1999, soit bien avant qu'ils ne fassent la une de l'actualité, c'est assurément une bonne nouvelle.
Le sujet s'est imposé dans l'agenda politique, au niveau international, au G20, mais il s'inscrit désormais également dans le débat national : 70 % des Français attendent des candidats à la présidentielle de 2012 qu'ils proposent des solutions pour lutter contre les paradis fiscaux. De ce point de vue, les propositions avancées parla société civile rencontrent un large assentiment : oui, les multinationales doivent être plus transparentes sur leur chiffre d'affaires, leurs profits réalisés et leurs impôts payés pays par pays, et il ne faut attribuer des marchés publics qu'aux entreprises et aux banques qui jouent le jeu ; oui, il faut sanctionner plus durement les utilisateurs de paradis fiscaux ; oui, il faut dresser des listes et dénoncer les territoires qui permettent d'échapper à l'impôt, à la justice et aux exigences de prudence financière.
Puisse le prochain président de la République l'entendre : la lutte contre les paradis fiscaux est un impératif !
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HORS-SERIE POCHE : hors-série poche Tome 56 ; les inégalités en France
Collectif
- Alternatives Economiques
- Hors-serie Poche
- 17 Octobre 2012
- 9782352400707
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L'economie verte en 30 questions - alternatives economiques hors-serie poche n 61
Collectif
- Alternatives Economiques
- 19 Mars 2013
- 9782352400813
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L'etat de la jeunesse en france - alternatives economiques hors serie poche n 60
Collectif
- Alternatives Economiques
- 22 Février 2013
- 9782352400806
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Alternatives economiques n 338 la croissance peut-elle...alec338
Collectif
- Alternatives Economiques
- 26 Août 2014
- 3663322080364
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HORS-SERIE POCHE : alternatives économique hors-série poche Tome 69 ; septembre 2014 ; les grandes dates de l'histoire économique et sociale de la France
Collectif
- Alternatives Economiques
- Hors-serie Poche
- 1 Septembre 2014
- 9782352400998
1000-1500 : LES LENTES MAIS PROFONDES MUTATIONS DU MOYEN AGE.
1500-1789 : LE TEMPS DU MERCANTILISME.
1789-1870 : LA FRANCE EN REVOLUTION.
1870-1914 : LA CONSTRUCTION D'UNE SOCIETE REPUBLICAINE.
1914-1944 : UNE SOCIETE FRACTUREE PAR LES GUERRES ET LA GRANDE DEPRESSION.
1944-1972 : LA GRANDE TRANSFORMATION.
1973-2014 : UN MODELE ECONOMIQUE SOCIAL ET EN CRISE.
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Hors-série d'Alternatives internationales Tome 16 ; quel monde en 2015 ?
Collectif
- Alternatives Economiques
- 15 Janvier 2015
- 9782352401025
Le bruit et la fureur de la vie qu'évoque Macbeth ont continué d'emplir l'année qui vient de s'écouler. Bruit des armes et fureur des canons de guerres qui, comme cela a été souligné depuis une quinzaine d'années, ne sont plus des affrontements classiques entre États, même si des États peuvent y être mêlés. Deux grandes zones de conflictualité sortent du lot : d'une part, l'Afrique où quantité de groupes armés sèment la terreur dans des États effondrés (Centrafrique, Somalie.) ou incapables de faire respecter leur autorité sur tout le territoire (Mali, Nigeria, RDC.) ; d'autre part, le Moyen-Orient où l'interminable conflit israélo-palestinien qui a connu un brusque regain de tension avec l'offensive militaire d'Israël contre le Hamas, dans la bande de Gaza, est largement concurrencé par les affrontements meurtriers en Libye, en Syrie et en Irak. Mais l'Europe n'est pas épargnée puisqu'à ses confins, en Ukraine orientale, s'y déroule une véritable guerre ouverte par des groupes séparatistes, soutenus par la Russie qui est allée jusqu'à annexer purement et simplement la Crimée.
Dans tous ces foyers, les interventions extérieures abondent. Des États voisins, ou plus lointains, comme des entrepreneurs politiques privés alimentent directement les conflits en pourvoyant les belligérants avec de l'argent et des armes. Des pays tiers interviennent, aussi, en sens inverse, pour tenter de mettre un terme aux violences, y compris en envoyant des troupes sur le terrain. Ainsi, en Centrafrique, la France est intervenue, en association avec des troupes africaines, et avec l'aval de l'ONU, pour faire cesser les massacres et stabiliser, autant que faire se peut, le pays, sans, hélas, de garantie d'y parvenir.
Ces situations de chaos interne entretiennent un désordre structurel à l'échelle régionale tout en ayant des répercussions internationales. On le voit clairement au Moyen-Orient où les institutions régionales comme la Ligue arabe, certes déjà peu vigoureuses, sont entrées en catalepsie. Plus inquiétantes sont les tensions qui traversent le Conseil de coopération du Golfe où le Qatar fait cavalier seul en soutenant partout la nébuleuse des Frères musulmans au grand dam de l'Arabie saoudite. À l'évidence, il ne sera possible de reconstruire un système régional digne de ce nom que lorsque les systèmes politiques internes seront eux-mêmes stabilisés, une perspective aujourd'hui bien lointaine à l'heure où l'État islamique et d'autres groupes djihadistes contribuent à mettre la région à feu et à sang.
À l'inverse, lorsque les États sont institutionnellement stables, comme en Amérique du Sud, le régionalisme se porte beaucoup mieux, surtout lorsqu'il est organisé autour d'un pays leader, économiquement et politiquement puissant comme le Brésil. L'Union européenne, qui fut longtemps pionnière en matière d'intégration régionale, n'a malheureusement plus le même allant avec un Royaume-Uni tenté par l'appel du large, une France plongée dans le marasme et une Allemagne contestée qui assume une position de leader par défaut. Pas étonnant que ce flottement généralisé favorise la montée des nationalismes qu'ils soient "centralistes" (défense farouche des États-nations existants) ou sécessionnistes (volonté de séparation d'avec l'État central comme en Catalogne ou en Écosse).
Le bruit et la fureur ne sont pas près de déserter le monde, mais le préalable pour les réduire est de consolider les États, avec une légitimité démocratique, là où ils ont été minés de l'intérieur ou emportés par les coups de boutoir venus de l'extérieur.
Alain Dieckhoff, directeur du Céri-Sciences Po Paris.
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HORS-SERIE POCHE n.71 : entrer dans la vie active
Hors-Serie Poche
- Alternatives Economiques
- Hors-serie Poche
- 15 Janvier 2015
- 9782352401032
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L'économie politique n.65 : janvier 2015
L'économie politique
- Alternatives Economiques
- L'economie Politique
- 1 Octobre 2014
- 9782352401049
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Alternatives économiques n.343 : février 2015 ; y a-t-il trop d'impôt ?
Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- Alternatives Economiques
- 29 Janvier 2015
- 9782352401056
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HORS-SERIE POCHE n.70 : l'économie en 30 questions
Hors-Serie Poche
- Alternatives Economiques
- Hors-serie Poche
- 4 Novembre 2014
- 9782352401063
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Hors-série d'alternatives internationales Tome 16 (décembre 2014) ; l'état de la mondialisation
Collectif
- Alternatives Economiques
- 22 Janvier 2015
- 9782352401124
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L'économie politique : alternatives économiques mensuel Tome 342 ; 2015 ; des raisons d'espérer ?
Collectif
- Alternatives Economiques
- L'economie Politique
- 15 Janvier 2015
- 9782352401018
Ce qui est aujourd'hui la "loi Macron" devait être à l'origine une "loi Montebourg". Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, avait compris que ce qui cause les difficultés du pays, ce ne sont pas seulement les problèmes des entreprises industrielles en tant que telles, mais aussi, pour une part non négligeable, les prix trop élevés des secteurs protégés de la compétition internationale. Ils grèvent les comptes des industriels lorsqu'ils sont leurs fournisseurs directs ou font grimper le coût du travail de leurs salariés en pompant leur pouvoir d'achat lorsqu'ils s'adressent au grand public.
L'essentiel en la matière se joue sur le terrain de l'immobilier et dans les rentes que captent les oligopoles de la banque, de l'assurance ou encore de la grande distribution. Mais la France a aussi hérité d'une foule de professions réglementées - notaires, huissiers, pharmaciens, avocats. - bénéficiant de protections dont l'intérêt est devenu souvent plus que douteux. Problème réel auquel Arnaud Montebourg décide de s'attaquer. Non sans faire de la gonflette, comme à son habitude, autour des enjeux de cette réforme, avec les fameux 6 milliards d'euros à rendre aux Français.
Seulement voilà : en septembre dernier, Arnaud Montebourg est remplacé par Emmanuel Macron. Celui-ci, bon élève et bien élevé, n'est pas animé par la même envie que son flamboyant prédécesseur d'en découdre avec l'establishment. Il est de plus confronté à un problème très concret : si on veut remettre en cause des rentes sans déclencher une guerre civile, il faut indemniser les rentiers auxquels on fait perdre revenus et patrimoine. Or, dans le contexte budgétaire actuel, l'Etat français n'a pas vraiment les moyens de calmer notaires, huissiers, taxis et autres pharmaciens. Il vide donc de leur substance les grands projets d'Arnaud Montebourg en la matière.
Il introduit, en revanche, dans la loi ses marottes à lui : banalisation du travail du dimanche, remise en cause du rôle des Prud'hommes, facilitation des licenciements, dépénalisation du délit d'entrave. Résultat : au lieu d'une loi s'attaquant - enfin - aux rentes privées, on se retrouve au final, pour l'essentiel, avec une énième loi rognant les droits des salariés pour renforcer les pouvoirs des patrons. Une nouvelle occasion manquée.
Guillaume Duval.
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Malaise chez les economistes francais - economie politique n 50
Collectif
- Alternatives Economiques
- 27 Avril 2011
- 9782352400578
La poussée électorale du Front national incite à se pencher sur les propositions avancées en matière économique par le parti de Marine Le Pen.
On s'aperçoit alors rapidement qu'en plus d'avoir changé de dirigeant, l'extrême droite a changé de doctrine. Le Pen père était partisan d'un modèle où cohabitaient une priorité donnée à la nation et un ultralibéralisme. Le Pen fille affiche un discours différent. Certes, la défense de la nation est toujours bien présente, avec la volonté de fermer les frontières commerciales par l'instauration de droits de douane élevés au niveau de la France et non de l'Europe, une fiscalité incitative à la relocalisation de la production et des emplois, la lutte contre le "coût" de l'immigration, le slogan "une nation = une monnaie" avec le choix de sortir de la zone euro, etc.
Mais l'ultralibéralisme a laissé place à une inspiration sociale. Marine Le Pen défend la nécessité d'un Etat fort : elle promet la fin de la réduction des effectifs dans la fonction publique et une augmentation du salaire des fonctionnaires ; elle souhaite revenir sur la libéralisation des services publics. Elle veut rétablir la retraite à 60 ans, combattre l'injustice fiscale qui touche les classes moyennes et surtaxer les profits des compagnies pétrolières.
Marine Le Pen semble ainsi vouloir faire du FN un parti national-socialiste. La défense des classes moyennes, des retraités, d'un Etat fort et le refus de l'immigration ne sont pas sans rappeler certaines parties du "programme en 25 points" proposé par Hitler en 1920. Son message social fait penser à la stratégie des dirigeants politiques allemands"achetant chaque jour l'approbation de l'opinion". Le FN a beau avoir un nouveau visage, il nous sert de vieilles idées.
Christian Chavagneux.
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L'etat de la france au travail - alternatives economiques hors serie poche n 52
Collectif
- Alternatives Economiques
- 2 Décembre 2011
- 9782352400622
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Les epreuves aux concours des grandes ecoles de commerce - corriges concours 2011
Collectif
- Alternatives Economiques
- 2 Décembre 2011
- 9782352400646