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Parangon
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Découvrez Avenirs possibles - Du bâtiment de la société, de sa façade et de ses habitants, le livre de Jan Spurk. Le fatalisme règne en maître. Crise sur crise ! Les avenirs possibles semblent se réduire au choix entre l'adaptation aux contraintes économiques, sociales ou politiques et l'apocalypse. Ce livre présente les potentiels de dépassement du fatalisme dominant, qui existent dans nos sociétés contemporaines et les possibilités de créer d'autres avenirs qui ne consistent pas à s'adapter à la gestion des crises; des avenirs plus raisonnables et plus libres.
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La décroissance n'est pas la récession économique avec son cortège de misères sociales et psychiques.
La crise actuelle est l'enfant des amoureux de la croissance et rien ne serait plus grave qu'elle fasse oublier la nécessité de sortir du productivisme. Rien ne serait plus grave que la décroissance soit absente du débat politique. Rien ne serait plus grave que des forces réactionnaires politiques ou religieuses s'en emparent. La décroissance ne peut être que de gauche, sauf à perdre son âme émancipatrice.
L'objection de croissance est la seule chance pour les gauches de renouer avec un projet émancipateur.
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Antiproductivisme altermondialisme decroissance
Collectif
- Parangon
- L'apres-developpement
- 21 Avril 2006
- 9782841901500
Sommes-nous prêts à sacrifier la croissance, le productivisme et l'emploi pour la sauvegarde de la planète ? la critique de la mondialisation libérale - l'altermondialisme - peut-elle échapper à ce dilemme ? existe-t-il une politique économique de l'altermondialisme compatible avec l'écologie politique ?.
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" quand on est à rome et que l'on doit se rendre par le train à turin, si on s'est embarqué par erreur dans la direction de naples, il ne suffit pas de ralentir la locomotive, de freiner ou même de stopper, il faut descendre et prendre un autre train dans la direction opposée.
Pour sauver la planète et assurer un futur acceptable à nos enfants, il ne faut pas seulement modérer les tendances actuelles, il faut carrément sortir du développement et de l'économicisme comme il faut sortir de l'agriculture productiviste qui en est partie intégrante pour en finir avec les vaches folles et les aberrations transgéniques. " s. l.
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Exploitation disproportionnée des ressources planétaires, effet de serre, pollution, retombées sanitaires négatives, guerres, assujettissement des peuples, inégalités, tels sont les fléaux provoqués par l'automobile.
L'essai d'Hosea Jaffe analyse toutes les dimensions du binôme pétrole-automobile : environnementales, sociales, économiques, politiques. Les conséquences sont sans limites et toujours plus graves. Le droit à la liberté de mouvement, bien qu'il soit légitime en soi, devra pourtant être limité si nous voulons nous libérer de l'ordre impérialiste du monde.
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Promettre la richesse en produisant de la pauvreté est absurde. Le modèle occidental de développement est arrivé à un stade critique. Ses effets négatifs sur la plus grande partie de l'humanité et sur l'environnement sont évidents. Il est nécessaire de le freiner, de le ralentir, voire de l'arrêter avant que des luttes, des cataclysmes ou des guerres ne se déclenchent. Partout dans le monde apparaissent les îlots d'une nouvelle pensée créative qui aspire à une vie sociale et économique plus équilibrée et plus juste. Cette critique du développement bouscule nos certitudes et remet en question la pensée et la pratique économiques de l'Occident.
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Partant du constat selon lequel la dégradation de la production est devenue la condition de survie du système capitaliste, Paul Ariès propose une nouvelle théorie critique de l'hypercapitalisme.
La junkproduction (junkfood, junkspace, junksexuality, junkscience, junkpolitics...) repose sur la généralisation du mésusage, caractérisé par le retournement de la valeur marchande contre toute valeur d'usage. Ce tableau extrêmement sombre débouche cependant sur la proposition d'un nouveau paradigme politique. L'auteur propose de partir de l'Interdit majeur qui structure la société hypercapitaliste : celui de la gratuité. II oppose à la vénalisation rampante une politique de la (quasi) gratuité du bon usage et du renchérissement du mésusage : Pourquoi, par exemple, payer l'eau le même prix pour faire son ménage ou remplir sa piscine ? À l'heure où les tenants d'une écologie ralliée à l'hypercapitalisme entendent faire des pauvres la variable d'ajustement pour tenter de résoudre l'effondrement environnemental sans rien changer au système productiviste, " la gratuité de l'usage et le renchérissement du mésusage " constituent une véritable alternative. Ce nouveau paradigme ne repose pas sur une définition objective ou moraliste. Il rend toute sa place au débat politique, aux choix des citoyens et de leurs représentants. Voilà qui aiderait à renouveler la pensée d'une gauche exsangue et d'une écologie perdue, et qui pourrait renouveler les formes et les enjeux de nos mobilisations. Sans doute une première définition sérieuse de ce que serait un projet politique de la décroissance, un ouvrage pour penser et agir.
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Le Sarkophage paraît depuis le 14 juillet 2007 pour protester contre la mise sous camisole de nos espoirs d'émancipation.
Nous avions en fondant ce journal d'analyse politique deux objectifs principaux : décrypter le sarkozysme, entendu comme l'importation en France de la révolution conservatrice mondiale et devenir l'un des vecteurs de l'émergence d'une nouvelle gauche, une gauche foncièrement partageuse, anticapitaliste, antiproductiviste, anticonsumériste et antilibérale. Les textes que nous reproduisons ici témoignent de la vigilance de nos auteurs.
Ils ont été bien souvent capables de dégager le sens profond et caché du sarkozysme, dressant le paysage d'une France malmenée, défigurée, souffrante.
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ENTROPIA Tome 6 : éthique et praxis de la décroissance
Collectif
- Parangon
- Entropia
- 19 Mars 2009
- 9782841901920
Malgré les caricatures dont elle est l'objet, et face à la crise systémique sans précédent qui sévit partout en tout domaine, l'idée de décroissance a commencé à s'insinuer dans les charnières d'un système sans avenir. Dans un climat de désenchantement général, il se pourrait bien qu'elle puisse introduire un sursaut de conscience collective modifiant tout à la fois les mentalités et les actes, en particulier dans nos relations avec la nature qui sont inséparables de nos rapports avec les autres et avec nous-mêmes. La voie étroite de la décroissance est une éthique générale. C'est une mobilisation contre l'absurdité, le cynisme et la déréliction dont souffrent la planète et ses habitants. Si elle n'est pas " le remède-miracle " et encore moins un projet normatif et moralisant, elle est bien un engagement qui invite impérativement à ne plus séparer pour dominer, à ne plus morceler pour humilier et qui convie à reconnaître les liens qui unissent fondamentalement la condition humaine localisée à l'espèce entière et à la totalité du vivant. A ces relations d'" harmonie conflictuelle ", l'histoire ne cesse de substituer l'inertie où les choses suivent leur cours, mais aussi les menaces de barbarie dont l'impérialisme de l'économie fait le lit. Comprendre comment nous en sommes arrivés là peut aider à inventer une éthique de la décroissance. Et c'est aussi un appel à retrouver un art de vivre, la joie de la connaissance, la gratuité et la beauté, sans lesquels disparaît le monde commun.
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ENTROPIA Tome 8 : territoires de la décroissance
Collectif
- Parangon
- Entropia
- 1 Avril 2010
- 9782841902040
L'effondrement en cours possède une origine lointaine et toujours négligée. Il provient en partie d'une amnésie funeste et déterminante ayant fait oublier que l'économie s'exerçait bien sur la Terre et non pas sur Sirius. Les conséquences écologiques et sociales de cette négligence commencent à troubler sérieusement nos sociétés qui subissent une montée des périls et souffrent de leur extension qui menace la pérennité de notre espèce. Partant de cette observation banale que l'humanité ne possède pas de planète de rechange, l'objection de croissance s'affirme donc comme un bouleversement du regard, de la pensée et de l'action qui tend à se refléter et à se mettre en oeuvre dans les territoires de la vie réelle et non pas à être relégué dans quelque chimérique empyrée.
L'objection de croissance est une option philosophique et politique.
Elle se traduit par des engagements de vie sur des territoires matériels, immatériels et spirituels où se manifestent les capacités de résistance et création de celles et ceux qui affrontent les enjeux de notre temps sans renoncer aux rêves qui les habitent. Mais, c'est aussi une vision dérangeante, une conception et une construction du monde qui intègrent le moyen et le long terme, depuis si longtemps délaissés par les tenants du mythe de la croissance sans limites comme par les politiques autophages des choix à court terme.
Quand, désormais, la moitié de l'humanité est « logée dans des villes », n'est-il pas opportun de questionner les contradictions et les infernales difficultés liées à cet agglutinement ? Quand la globalisation mercantile déchire le tissu des souverainetés locales et territoriales, n'est-il pas légitime de replacer la question de l'échelle humaine au coeur d'un nouvel usage du monde et de son « habiter ».
Quand le livre est inquiété par l'écran, quand la beauté du monde est mutilée par l'injustice et la laideur, quand, de Tchernobyl dévastée aux fragiles territoires des Aborigènes, se répandent comme une peste les séquelles de la domination, de l'irresponsabilité, de l'argent roi, de la démence technologique et du mépris de « l'autre », le devoir d'insurrection est un impératif catégorique.
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La face cachée de la mondialisation ; l'impérialisme au XXIe siècle
James Petras, Henry Veltmeyer
- Parangon
- 18 Septembre 2002
- 9782841900848
La mondialisation n'est qu'un nouveau visage de l'impérialisme.
Son " inéluctabilité " et la soumission des peuples au capitalisme et à l'économie de marché partout dans le monde dépendent de la capacité des classes dominantes et dirigeantes à imposer leurs volontés et à convaincre que leurs intérêts sont ceux de tous. Un élément clé de la réflexion sur la mondialisation réside dans la compréhension que son but n'est pas un monde meilleur et plus juste mais, comme cela a toujours été le cas avec l'impérialisme, de servir les intérêts de ceux qui détiennent déjà pouvoir et privilèges.
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L'ère du développement fait suite à celle de la colonisation, tout comme l'ère de la mondialisation prend le relais de celle du développement.
L'occidentalisation du monde et l'uniformisation planétaire se renforcent avec l'accumulation sans limite du capital sous la domination toujours accrue des firmes transnationales. La guerre économique et les inégalités ne se déploient plus seulement entre les peuples mais aussi au sein des espaces nationaux. La destruction de l'environnement est universelle. Il n'y a d'avenir écologique, culturel et politique soutenable et souhaitable qu'au-delà d'une nécessaire décolonisation de l'imaginaire.
Il faut sortir non seulement de la mondialisation, mais encore du développement, en secouant le joug de la dictature de l'économie. Les questions soulevées dans ce livre sont nombreuses et essentielles : Quels sont les " habits neufs " du développement ? L'économie criminelle est-elle l'avenir ou la vérité du développement ? Ne sommes-nous pas dans un processus de développement suicidaire ? Pourquoi ne pas laisser les pauvres tranquilles ? Comment répondre à l'oppression politique du développement ? Comment survivre au développement ? Y a-t-il des alternatives au développement ?...
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La modernité associe raison et émancipation, ouvre la voie à la démocratie, implique la laïcité et rénove sur cette base la politique. Produit du capitalisme naissant, elle poursuit son chemin en association étroite avec l'expansion mondialisée de celui-ci. La modernité a imposé une réinterprétation des religions pour les rendre compatibles avec son affirmation que l'être humain fait son histoire. Le culturalisme eurocentrique a donné à ces révisions religieuses la place de cause première de la transformation. Samir Amin prend ici le contre-pied de ces théories : ces réinterprétations ont été le produit des exigences de la transformation sociale, non leur cause. La modernité est aujourd'hui en crise, parce que les contradictions du capitalisme mondialisé polarisant sont devenues telles qu'il met désormais lui-même en danger la civilisation humaine. Le capitalisme a fait son temps. U idéologie bourgeoise a renoncé à son ambition universaliste pour lui substituer le discours des " spécificités culturelles " irréductibles. En contrepoint, ce livre invite à la réflexion à partir d'une vision de la modernité comme processus toujours inachevé, qui ne pourra franchir l'étape de sa crise mortelle en cours qu'en allant de l'avant, par la réinvention de valeurs universelles porteuses d'une reconstruction économique, sociale et politique de toutes les sociétés de la planète. Samir Amin se livre à une critique systématique de la déformation eurocentrique dans la vision du monde, de son passé et de son avenir, ainsi que des eurocentrismes inversés que sont les réponses culturalistes du tiers-monde.