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Pluriel
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Mon dictionnaire d'économie : comprendre, se positionner, débattre
Thomas Porcher
- Pluriel
- 10 Avril 2024
- 9782818507322
L'économie est désormais au coeur du débat politique, mais elle intimide. De sorte que certains n'osent se prononcer sur ces sujets et renoncent par là même à se forger une opinion sur des pans entiers de la vie publique.
Quoi de mieux pour y remédier qu'un dictionnaire ? Entrée par entrée, le lecteur pourra progressivement s'y réapproprier les termes d'un débat trop souvent confisqué.
À contre-courant de la pensée dominante, Thomas Porcher propose ses analyses. Libre à chacun d'y adhérer ou pas. L'essentiel est de relancer la réflexion, voire la controverse, et de permettre à toutes et tous d'y prendre part.
De « Déficit public » à « Planification écologique » en passant par « Argent magique », ce livre offre un tour d'horizon de nombreuses problématiques cruciales pour notre présent et notre avenir. Un dictionnaire en forme d'acte citoyen.
« Original, intelligent, drôle », Léa Salamé, France Inter
« Accessible et pédago », Simon Blin, Libération
« Une voix dissonante et argumentée qui, face aux stéréotypes et caricatures actuels, fait plutôt du bien », Emmanuelle Souffi, Journal du Dimanche
Membre des Économistes atterrés, docteur en économie de l'Université Panthéon-Sorbonne, Thomas Porcher est professeur à la Paris School of Business. Il a notamment écrit Les délaissés (Pluriel, 2021) et Traité d'économie hérétique (Pluriel, 2019). -
Traité d'économie hérétique : En finir avec le discours dominant
Thomas Porcher
- Pluriel
- 16 Janvier 2019
- 9782818505816
« La France n'a pas fait de réformes depuis plus de trente ans », « Notre modèle social est inefficace », « Le Code du travail empêche les entreprises d'embaucher », « Une autre politique économique, c'est finir comme le Venezuela » ; telles sont les affirmations ressassées en boucle depuis plus de trente ans par une petite élite bien à l'abri de ce qu'elle prétend nécessaire d'infliger au reste de la population.
Quand ces idées ne semblent plus pouvoir faire l'objet du moindre débat, ce livre cherche justement à tordre le cou aux prétendues « vérités économiques ».
Savez-vous qu'il y a eu plus de 165 réformes relatives au marché du travail depuis 2000 en France ? Que nous avons déjà connu une dette publique représentant 200 % du PIB ? Que plus de la moitié de la dépense publique profite au secteur privé ?
Dans ce traité d'économie hérétique, Thomas Porcher nous offre une contre-argumentation précieuse pour ne plus accepter comme une fatalité ce que nous propose le discours dominant.
Membre des Économistes atterrés, Thomas Porcher est docteur en économie à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et professeur associé à la Paris School of Business. -
« Je ne suis ni l'abbé Pierre ni mère Teresa. Juste un homme de mon temps, révolté par l'injustice, qui a décidé un jour de mettre sa révolte en actes. »
Parce que des centaines de millions d'humains vivent avec moins d'un dollar par jour, parce que notre monde est sur le point d'imploser, parce que l'on peut changer les choses, Alexandre Mars, entrepreneur et philanthrope, a choisi de s'engager au service du partage. Avec un mot d'ordre : que le don devienne la norme.
Entrepreneur engagé à succès en Europe et aux États-Unis, Alexandre Mars est le président et fondateur d'Epic, fondation qui oeuvre en faveur de la jeunesse et de l'environnement, de blisce/, société d'investissement responsable qui a soutenu des start-up comme Too Good To Go, Brut. ou encore Spotify, et d'INFINITE, entreprise sociale qui a pour objectif de permettre aux étudiants issus de milieux populaires d'accéder aux meilleures écoles et universités du monde.
Il est également membre du conseil d'administration et ambassadeur des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Il anime le podcast PAUSE et est l'auteur d'Ose ! et de PAUSE. -
Le point de vue éclairé de deux économistes d'aujourd'hui, sur cette crise inédite de la Covid-19 qui met les États devant des responsabilités fortes.
Penser l'après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d'une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le second est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d'une refondation de l'économie mondiale sur des bases plus saines et durables.
Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en oeuvre. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d'une sortie de crise par le haut.
La politique à mettre en oeuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre en propose huit. Il dessine ainsi le « chemin de crête » qu'il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne. -
Capitalisme et pulsion de mort
Bernard Maris, Gilles Dostaler
- Pluriel
- 8 Septembre 2010
- 9782818500033
La crise contemporaine, remettant en cause le dogme des marchés infaillibles, suscite un regain d'intérêt pour les auteurs qui insèrent l'économie dans une réflexion anthropologique plus ample et jugent réductrices les anticipations qui misent sur un individu calculateur et rationnel.
Tel fut le cas de Keynes, mais aussi de Freud, dont les intuitions se croisent, comme le montre cet ouvrage. L'énergie motrice du capitalisme est celle de la pulsion de mort, au sens freudien, heureusement mise au service de la croissance. Mais celle-ci n'est-elle pas en train de rencontrer une inflexion majeure ? La course sans fin à une production qui n'est plus régulée par la satisfaction des besoins, mais mue par la seule espérance de gains futurs, ne dessine-t-elle pas un avenir de destruction plutôt que d'abondance ?
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Caricaturée par ses adversaires et une régression économique et social : radicale, la décroissance se veut a contraire une perspective d'avenir pour y échapper : celle d'un refus de gaspillage des ressources naturelles d'une prise en compte de leurs limites qui rendent d'ores et déjà impossible la généralisation à toute la planète du mode de vie occidental.
Aussi exige-t-elle un changement radical de paradigme, ce que l'auteur appelle une société de décroissance. Une telle société donnerait un autre sens à la production et à la consommation, réorientant les arbitrages politiques, relocalisant l'économie, limitant les échanges dispendieux mais stimulant la convivialité. Cet appel à la décroissance, qui rencontre de nombreux échos depuis que la crise planétaire a éclaté et que les menaces sur l'environnement se précisent, est aussi un appel à l'imagination.
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Penser l'économie autrement ; conversations avec Marc Lambrechts
Paul Jorion, Bruno Colmant
- Pluriel
- 21 Septembre 2016
- 9782818505168
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. Il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement.
Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux Etats-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, banquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'économie autrement.
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L'économie solidaire ; une perspective internationale
Jean-Louis Laville
- Pluriel
- 4 Septembre 2013
- 9782818503645
L'économie de marché, malgré ses résultats en termes de niveau de vie, ne résout pas les problèmes essentiels posés par l'ampleur des inégalités sociales et des dégâts environnementaux. Comment s'y attaquer sans verser dans l'utopisme ? Les contributions rassemblées dans ce livre proposent une réponse. Synthèse des recherches menées sur plusieurs continents, elles mettent en évidence la multiplicité des pratiques dans lesquelles l'économie est un moyen au service de finalités solidaires. En Europe comme en Amérique, au Sud comme au Nord, ces formes de développement local entrent en résonance avec les réseaux internationaux du commerce équitable. Les enjeux d'une recomposition des rapports entre économie et social concernent tant l'action publique que la justice et l'égalité entre les sexes. L'économie solidaire existe. La reconnaître pleinement et lui fournir les moyens de son développement est aujourd'hui un choix politique qui engage l'avenir de la société.
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La présidentielle de 2017, malgré la victoire d'Emmanuel Macron, a vu progresser ceux qu'on appelle les populistes, à droite comme à gauche. Ils se nourrissent de l'effondrement des classes moyennes, de la baisse de la richesse par habitant, du chômage permanent, auxquels s'ajoute, depuis les attentats et la crise des migrants, un sentiment d'insécurité renforcé.
Les Français veulent désormais être protégés et c'est pour cette raison que les solutions des partis nationalistes et souverainistes séduisent. François Lenglet les dissèque car, dans l'histoire, nombre de leurs mesures ont fini par être adoptées, y compris par des partis traditionnels.
Sans complaisance, il propose des orientations efficaces pour garantir à la France un futur moins sombre. Si l'on ne redresse pas notre économie, ce sont nos enfants qui paieront. -
Comment devient-on français ? Qu'est-ce que français veut dire ? Telle est l'interrogation classique, mais d'une actualité pressante, à laquelle tente de répondre Guy Sorman.
Non de manière abstraite, mais au travers de sa propre expérience.
Cet itinéraire personel traverse les années 1950, 1968, l'ENA, le Paris des lettres et des arts de notre temps, les capitales étrangères : rencontres sérieuses ou drôles, d'interlocuteurs connus ou inconnus.
Ce parcours conduit l'auteur à définir la France par le pluralisme de ses identités, et à redéfinir sa propre philosophie libérale comme une alliance entre la raison des Lumières et les mythes de justice et de nation.
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Le roman noir des matières premières (édition 2008)
Jean-pierre Boris
- Pluriel
- Pluriel
- 10 Septembre 2008
- 9782012794665
La croissance mondiale ne profite pas à tout le monde. De la Côte d'Ivoire au Guatemala, du Vietnam au Brésil, les paysans ne luttent pas à armes égales avec les multinationales qui leur achètent leur production pour alimenter les rayons de nos supermarchés. Cacao, café, coton, riz, poivre sont devenus des ingrédients si anodins de nos vies quotidiennes que nous en venons à oublier les circuits commerciaux qui les ont amenés sur nos étagères. Oubliée aussi l'importance économique et donc politique de ces denrées pour les pays qui les produisent et n'ont souvent guère d'autres richesses. Jean-Pierre Boris nous entraîne à la manière d'un romancier sur les traces de ces matières premières, des paysans dans leurs champs aux bureaux des grands patrons, en passant par les écrans des traders, pour illustrer les enjeux de la mondialisation. L'Afrique peut-elle profiter de l'ouverture des marchés pour amorcer son décollage économique ? Comment les agriculteurs latino-américains résisteront-ils au choc des réformes libérales ? Le commerce équitable est-il une solution ou un alibi commode pour des consommateurs et des décideurs en panne d'idées et de volonté politique ? Ni manuel d'économie, ni pamphlet altermondialiste, Commerce inéquitable nous invite, à travers le parcours des matières premières, à découvrir les étranges circuits qu'empruntent parfois l'économie et la politique internationale.
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Voici plus de trois décennies que les Français se sont installés dans le déni. Qu'ils refusent de s'adapter aux grandes transformations du monde et évitent les réformes que tous savent indispensables, mais dont personne ne veut assumer la responsabilité. La France est à la veille d'un effondrement majeur si elle ne se réconcilie pas avec la réalité et la modernité. Elle a usé et abusé de son modèle de nation Providence jusqu'à ruiner son appareil de production, placer l'État au bord de la faillite, paupériser ses citoyens, déclasser le pays face à l'Allemagne et aux nouveaux géants du Sud. Elle risque aujourd'hui d'entraîner l'Europe dans sa chute. L'heure n'est plus au défaitisme, mais au combat pour le redressement, car la France dispose encore d'atouts décisifs. Il reste possible d'inventer un pacte productif, social, citoyen et européen pour être acteurs et non spectateurs du XXIe siècle. Il ne nous manque que d'ouvrir les yeux et d'agir dans le monde tel qu'il est. Réveillez-vous ! Réveillons-nous !
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Aujourd'hui, un milliard et demi de personnes n'ont pas accès à une eau saine et propre ; chaque année, plus de 5 millions meurent de maladies liées à la mauvaise qualité de l'eau.
L'agriculture consomme 70 % de l'eau douce mondiale, l'industrie 20 %, les ménages seulement 10 %, et la quantité d'eau douce disponible ne représente que o,5 % de la totalité de l'eau de la planète... en dépit de ces statistiques alarmantes, l"humanité, réticente à modifier ses pratiques, continue à polluer, détourner et épuiser inconsidérément les réserves. plus grave, les institutions internationales - la banque mondiale, le fonds monétaire international, l'organisation mondiale du commerce - préconisent la privatisation et la marchandisation de cette ressource.
Plusieurs mouvements de citoyens, de l'inde à la colombie en passant par la france, ont compris qu'il est grand temps de réagir : tandis que certains s'opposent à la construction de barrages, qui entraîne le déplacement de milliers de personnes, d'autres militent contre la privatisation des services municipaux de distribution d'eau.
Mais la solution viendra surtout de l'affirmation de quelques principes fondamentaux visant à la protection de l'or bleu, et de la reconnaissance par les instances internationales de l'accès à l'eau douce comme droit humain inaliénable.
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La mondialisation est-elle un bien ou un mal ? Quelles en seront les conséquences ? Pour Zygmunt Bauman, il y a d'un côté une élite minoritaire qui en tire les bénéfices, de l'autre une masse de plus en plus nombreuse d'exclus, poussés à la violence et au repli identitaire. Cet essai donne ainsi un sens et une cohérence aux phénomènes préoccupants qui agitent le monde actuel : affaiblissement de l'Etat-nation, primat du marché sur le politique, rôle des nouveaux médias, obsessions sécuritaires, régression sociale, etc. En dénonçant ces non-dit, il dévoile la profonde crise des valeurs humanistes que nous traversons.
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27 questions d'économies contemporaine
Philippe Askenazy, Daniel Cohen
- Pluriel
- 19 Août 2009
- 9782012794818
L'économie, matière vivante s'il en est, serait-elle réservée aux spécialistes et condamnée à l'hermétisme ? " Non " répondent les économistes parmi les plus éminents, réunis autour de Philippe Askenazy et Daniel Cohen.
Ils le montrent et le démontrent dans ce livre singulier qui procède tout autant d'un dictionnaire du quotidien, d'un traité pratique que d'un manuel intelligent d'économie. Des limites du système de retraites français aux liens entre guerre et commerce dans les relations internationales en passant par la rente nucléaire, les faiblesses de la grande distribution ou les crises financières, les auteurs analysent les fils qui relient la vie économique à l'ensemble de la société.
Les thèmes abordés dans cette somme plongent le lecteur dans un univers enfin plus intelligible, loin des débats d'initiés.
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27 questions d'économie contemporaine
Philippe Askenazy, Daniel Cohen
- Pluriel
- 26 Novembre 2010
- 9782818501016
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Marianne et les lapins ; l'obsession démographique
Hervé Le Bras
- Pluriel
- Pluriel
- 27 Janvier 1993
- 9782010203244
La politique invoque souvent la science pour justitier ses méthodes et ses fins. La science flatte parfois la politique par intérêt ou par vanité. De ce point de vue, la confusion ou la collusion est totale pour la démographie française. Après François Mitterrand craignant une évolution qui « à terme condamne la population à disparaître ». Jacques Chirac annonce que « dans vingt ou trente ans, notre pays sera vide ». Même opinion chez les spécialistes : Alfred Sauvy redoute « une diminution du nombre » tandis que Jean Fourastié parle d'un « suicide collectif »...
Or, surprise, la population française augmente au contraire rapidement. Depuis la guerre, elle s'est accrue de 40 %, passant de 40 à 56 millions d'habitants. Jamais auparavant, la croissance n'avait été aussi vive ni aussi durable.
Pourquoi politiques et scientifiques nient-ils cette évidence ?
Démontant les rouages complexes qui lient natalistes et nationalistes. Hervé Le Bras nous donne une analyse inédite, profonde et décapante de la population francaise actuelle et de son avenir.
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Alan Greenspan fut le président charismatique de l'institution la plus importante de l'économie américaine, la FED (Federal Reserve Board) sous les présidences de Ronald Reagan, George H. W. Bush, Bill Clinton et George W. Bush. Pendant dix-huit ans, il a suivi au jour le jour l'évolution de l'économie mondiale et en a été l'un des principaux acteurs, tant dans ses bouleversements - le krach de 1987, les crises japonaises et sud-américaines, la chute du Mur, le 11 septembre... - que dans ses moments les plus glorieux. Un seul mot de lui pouvait faire trembler les marchés. Ces mémoires sont un témoignage unique sur les dernières années qui ont vu le monde se transformer radicalement. Il permet de comprendre le nouveau monde qui advient, en proposant une analyse lucide et sans concessions des effets de la mondialisation, de la crise de l'énergie, du poids des retraites et de la dette ainsi que de l'apparition de nouveaux équilibres, en Chine, en Inde et en Europe.
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On croyait les démons assagis : à la faveur de la crise financière de 2008, les Etats avaient repris le dessus sur les marchés financiers et les politiques économiques savaient répondre et conjurer la dépression. Mais la tempête qui a ébranlé la zone euro entre 2009 et 2012, au départ crise banale dans une petite économie périphérique, la Grèce, a gagné un pays après l'autre et a menacé d'emporter tout l'édifice monétaire européen. Dans ce brillant essai, Jean Pisani-Ferry retrace les étapes de la crise et analyse les solutions adoptées. Si l'Europe a fait preuve d'un remarquable sens de la survie, elle souffre aujourd'hui d'une dangereuse absence de communauté de projets.Ce livre est initialement paru sous le titre Le réveil des démons. Nouvelle édition augmentée d'un avant-propos et d'une chronologie complète.Economiste, Jean Pisani-Ferry est et directeur de think tank européen Bruegel.
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Depuis deux siècles, la théorie économique pense le monde en termes d'équilibre. elle décrit un monde d'équivalences, de réciprocités symétriques et de zéro. dans cet essai, françois rachline présente une nouvelle approche qui renonce au zéro pour ouvrir sur l'epsilon, symbole de l'absence de symétrie et signe de création continue de différentiels.
La démarche transversale adoptée par l'auteur dépasse les considérations purement économiques pour les situer dans leur contexte historique, philosophique, épistémologique, sociologique et culturel.
Pour françois rachline, la monnaie cesse d'être le parent pauvre de la théorie économique et la production perd son rôle dominant. ce livre établit une continuité entre deux actes majeurs de l'histoire des hommes, prendre et vendre. a la violence du prendre succède la malice du vendre, mais sous ces deux pratiques s'impose une même logique : la capture des signes de richesse. une façon radicalement nouvelle d'aborder l'économie.
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Récit de voyage, enquête, portraits, choses vues et entendues, pamphlet, programme, exploration de l'avenir : Le capital, suite et fin, est tout cela en même temps.
Le capitalisme triomphant aux Etats-Unis, balbutiant en Russie, en Pologne ou en Chine, dévoyé au Brésil ou en Egypte, essoufflé en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, rejeté au Soudan ou en Inde, tel est le héros de cette saga contemporaine : une réponse ironique au Capital de Marx. Le capitalisme saura-t-il défaire ses ennemis, succombera-t-il à ses crises intérieures, saura-t-il vaincre les fondamentalismes ? Comment se concilie-t-il avec les cultures, les religions : les détruit-il, les remplace-t-il ? Fonde-t-il ici la démocratie, mais n'en appelle-t-il pas ailleurs à l'autoritarisme, voire au despotisme ? Comment crée-t-il de la liberté, mais aussi de la pauvreté et du chômage ? Comment enfin, aujourd'hui, un projet libéral devrait-il répondre à l'attente des Français ? Telles sont quelques-unes des interrogations auxquelles Guy Sorman répond dans ce livre à sa manière : vivante, informée, concrète.