Le fondateur de Dubaï, le cheikh RASHID, a été interrogé sur l'avenir de son pays et a répondu : « Mon grand-père a fait du chameau, mon père a fait du chameau, je roule en Mercedes, mon fils roule en Land Rover, et mon petit-fils va rouler en Land Rover... Mais mon arrière-petit-fils va encore devoir faire du chameau. »Pourquoi cela, lui a-t-on demandé ? Et sa réponse fut : « Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des temps faciles. Les temps faciles créent des hommes faibles, les hommes faibles créent des temps difficiles. Beaucoup ne le comprendront pas, mais vous devez élever des guerriers, pas des parasites. Et ajoutez à cela la réalité historique que tous les grands empires se sont tous levés et ont péri en 240 ans ! Les Perses, les Troyens, les Égyptiens, les Grecs, les Romains et, plus tard, les Britanniques... Ils n'ont pas été conquis par des ennemis extérieurs, ils ont pourri de l'intérieur. L'Europe a maintenant passé ce cap des 240 ans, et la pourriture commence à être visible et s'accélère. Nous avons dépassé les années Mercedes et Land Rover. »« Les chameaux sont à l'horizon. »
D ans le prologue, j'explique pourquoi j'ai choisi ce terme chinois.
Les nouvelles publiées, dans ce petit opuscule, datent, pour certaines, de 1973. J'ai estimé qu'il était bon de rappeler quelques petites choses survenues dans notre beau pays, et comment nous vi-vions dans certains corps de métier. La mémoire étant chose pouvant être éminemment volatile en fonction de ce que l'on nous présente comme étant le fait accompli et parfaitement incontestable, les gens d'un certain âge gardent, hélas, le souvenir d'événements politiques ou militaires qui les ont marqués.
Ma génération n'a pas connu le deuxième conflit mondial ni celui de Corée ou d'Indochine, mais certains d'entre nous se sont retrouvés en Algérie. Les générations actuelles sont confrontées aux Opérations Extérieures, dont la population française se moque éper-dument, sauf si un soldat disparu au combat fait partie de notre cercle, ou alors quand l'idiot de service à l'Élysée estime qu'une belle manifestation aux Invalides va remonter son prestige. Du moment qu'il n'y a plus de service militaire, on ne risque pas de voir l'imbécile de la famille se retrouver sous les drapeaux.
Trêve de réminiscences, je vous souhaite de passer tout de même un agréable moment avec moi, cher et estimé lecteur.
Quelques billets d'humeurs à propos du temps qui passe.
On a tous un jour été confronté à une administration bougonne, une situation absurde, un mot remis bizarrement au goût du jour.
Parfois cela nous agace, mais c'est souvent l'occasion d'en sourire. Ces anecdotes écrites au fil des jours et du temps qui passe, racontent notre quotidien avec ses moments rigolos et ceux qui le sont moins. Mais un peu de dérision peut parfois faire du bien au moral.
Prenez par exemple la Coupe du Monde de foot. Tous les quatre ans c'est un rituel, une grand-messe, pour certains comme moi c'est un cauchemar. Je ne comprendrais jamais comment 22 gaillards, même pas très beaux, peuvent faire autant fantasmer la terre entière en courant d'un côté à l'autre d'un stade en poussant une balle. Bon, mais ce n'est que mon avis. On a le droit d'être de mauvais poil, non ?
Je suis l'unique enfant de ma mère. Je me suis marié à dix-huit ans pour une grossesse désirée de ma part, qui donna le fruit remplaçant ma fraternité. Mon ex-femme s'appelle Françise. Elle avait dix-sept ans ; j'ai profité de sa naïveté. On crut véritablement, s'aimer. Cependant, la vie de couple, dangereuse eut raison de nous séparer, pour quelques raisons liées à Roxane, une camarade de l'université, d'une classe sociale supérieure à la mienne. Pleine de dévotion au travail, de courage et d'un peu de hauteur, Roxane a d'une manière mortifiante et irrégulière, refusé par la suite d'amoureusement, se liée à mon âme, aux défauts de Françoise et aux difficultés de la vie de couple, que je crus perpétuellement agréable et plaisante. Grâce à ces événements surprenants, je finis par me forger une nouvelle personnalité qui relate de vives constatations des réalités du Togo, mon pays natal, de sa jeunesse immature et sans les moyens exposés aux difficultés conjugales, des effets sociaux de nos parents et des édifications naturelles des personnes. La musique a lourdement, marqué nos moments inoubliables, et nos vies sont pour qu'ils nous plaisent et que nous les acceptons de la sorte, qu'ils devaient arrivés.