Domaine de la Haute-Barde. Un énigmatique orphelinat, théâtre de terribles événements. Par une nuit d'orage, soixante-neuf ans plus tôt, des enfants ont mystérieusement disparu.
Spécialiste des édifices à l'abandon, la journaliste et cinéaste Barbara Blair va tenter de comprendre ce qui leur est arrivé. Mais les habitants du petit village n'apprécient guère cette étrangère qui vient remuer ce passé trouble, d'autant qu'un nouveau drame ne tarde pas à les frapper.
Entre légende et réalité, Barbara est confrontée à une énigme qui menace de réveiller les démons d'autrefois mais aussi ses plus douloureux souvenirs.
Certains secrets doivent être tus à tout jamais, au risque de vous hanter jusqu'à votre dernier souffle.
Née en 1975, Armelle Carbonel travaille pour le ministère des Armées. Surnommée la « nécromancière », elle voue une affection particulière aux huis-clos. Cette grande fan de Stephen King dissèque les pulsions criminelles d'une plume glaçante et brosse le portrait du voyeur qui sommeille en chacun de nous. Elle a écrit plusieurs romans dont Criminal Loft, Majestic Murder et Sinestra. Son dernier roman, L'Empereur Blanc, a reçu le Prix des Mines Noires 2022.
En ce mois d'avril radieux, le commandant Henri Saint-Donat est non seulement aux prises avec les démons de son passé, mais aussi avec des monstres bien réels.
Entre Marseille et Toulouse, son groupe de la Crim' est confronté à un vaste réseau de proxénétisme qui sème les cadavres. Saint-Donat cependant est envoyé par sa supérieure à des milliers de kilomètres de là, au Québec, pour assister à un colloque de l'IPA, l'International Police Association, mais surtout pour faire la paix avec lui-même.
Par moins douze degrés, Saint-Donat en vient à se demander si après tant d'années de lutte contre le crime, ce rocher de Sisyphe ne serait pas trop lourd à porter. Mais il est rattrapé du jour au lendemain par son instinct de flic quand son plus proche collaborateur est enlevé et n'a plus que quelques heures à vivre.
Alexis Lepage, modeste employé d'assurances, est sur le point de se marier avec la fille de son patron lorsqu'il reçoit un message de Clara, son amour de jeunesse, qui refait surface après des années.
Alors qu'elle le supplie de l'aider à retrouver sa fille disparue, Alexis hésite. Que dissimule cette demande impromptue, si longtemps après leur séparation?? Et pourquoi Clara refuse-t-elle de le rencontrer??
Replongé dans un passé dont il n'a jamais fait le deuil, Alexis va partir à la recherche d'une fille dont il ignore tout.
Son enquête le conduira droit en enfer.
Un thriller haletant sur l'intrusion du numérique dans nos vies, son impact sur nos représentations du monde et de la mort.
Sept amis partent dans la forêt.
Seulement six en reviennent...
Juillet 1983, sud de l'Angleterre. Par une chaude soirée d'été, sept amis se retrouvent pour camper dans la forêt. Une bande de jeunes décontractés, un peu anarchiques, confiants en eux et en leur avenir. Seule Aurora, qui n'a que quatorze ans, peine à croire qu'elle va, pour quelques heures, faire partie de ce groupe tellement cool. Les sept amis passent la nuit à faire la fête mais au petit matin, ils ne sont plus que six.Eté 2013. Les restes d'un corps sont découverts dans le même bois. L'inspecteur en chef Jonah Sheens sait immédiatement qui a été enfin retrouvé après toutes ces années... Les six amis d'alors sont à présent des adultes aux vies bien établies, et tous clament haut et fort leur innocence.Que s'est-il passé pendant cette nuit d'été ? Le meurtrier était-il parmi eux depuis le début ? C'est maintenant à Jonah Sheens de démêler les mensonges, de rattraper les erreurs policières et de faire jaillir des secrets bien enfouis, même si certains menacent de le mettre en danger...« Un conte fascinant où se mêlent désir, rivalité et meurtre. » Sunday Times« Ce roman à suspense délicieusement glaçant nous fait ressentir les frissons et les dangers que comporte l'adolescence à l'aube de l'âge adulte et de l'indépendance... » New York Times Traduit de l'anglais par Santiago Artozqui
Dans l'Unidad Modelo, quartier trépidant du Mexico des années 1960, la violence est une affaire de la vie quotidienne. Pour Juan Guillermo, elle est une présence obsédante, qui l'a privé de ce qu'il avait de plus précieux : son frère aîné, Carlos, aussi habile trafiquant que fervent lecteur, assassiné par les « bons garçons », une bande de religieux fanatiques protégés par les hommes du très corruptible commandant de police Zurita. Anéantis par le chagrin, ses parents meurent à leur tour dans un accident de voiture, le laissant orphelin à dix-sept ans. Unique survivant de sa famille, Juan Guillermo jure de se venger des assassins de son frère. Dans cette vie nouvelle placée sous le signe de la vendetta, seul l'amour fou de Juan Guillermo pour l'intrépide Chelo pourrait l'extirper de la spirale de destruction dont il est captif.
En contrepoint de cette histoire se déploie la quête d'Amaruq, un trappeur inuit lancé dans la traque sans relâche d'un grand loup gris à travers les forêts glacées du Yukon un périple qui le conduira dans les profondeurs de la folie et de la mort.
Ces deux récits subtilement enchevêtrés forment une fresque puissante et féroce, faisant écho aux plus belles pages de Herman Melville et Jack London.
Une épopée magistrale qui tend un miroir troublant au lecteur, en lui dévoilant comment la société réveille le loup sauvage qu'est l'homme en puissance.
Rien ne semble devoir troubler l´existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins, sa soeur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là, et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l´imposante bibliothèque du château. Mais le climat s´alourdit soudain lorsque, à la veille du bal d´automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune soeur d´Elizabeth, Lydia, et son mari, Wickham, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s´invitent la mort, la suspicion mais aussi le romanesque.
Dans La mort s´invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l´oeuvre de Jane Austen à son talent d´auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés, six ans après la fin du roman, et y camper une intrigue à suspense. Elle le fait avec une grande fidélité aux personnages d'Austen, et en même temps dans le plus pur style de ses romans policiers, dans lesquels elle fait affleurer, et souvent approfondit, des problèmes de société - ici ceux de l´Angleterre du début du XIXe siècle : domestiques et maîtres, dureté de la justice, abîme entre le mode de vie des privilégiés et celui des petites gens.
Un roman qui enchantera les admirateurs de P. D. James et, tout aussi nombreux, les nombreux aficionados de Jane Austen.
Big sister is watching you.
«SARA peut retrouver votre enfant perdu dans une foule ou veiller sur votre adolescente qui rentre de son cours de gym, à la nuit tombée. Pourquoi tant de gens la détestent-ils??».
Nantes est devenue la terre de toutes les luttes. Confrontée à une explosion de la délinquance, la cité des Ducs élit un nouveau maire, le très populiste Guillaume de Villeneuve : avec SARA, un réseau de caméras intelligentes, il entend mettre la ville au pas.
Quand l'un de ses proches, expert en robotique connu dans le monde entier, disparaît mystérieusement, la commandante de police Isabelle Mayet est chargée de l'enquête. Jeune maman tiraillée entre sa nouvelle vie de famille et son devoir de flic, elle doit compter sur l'aide de Lucas, son nouvel adjoint aux méthodes peu orthodoxes, et d'un jeune expert en cybersécurité.
Mais dans cette affaire, les policiers nantais, déconsidérés et menacés par l'intelligence artificielle à qui certains prêtent toute-puissance, vont payer le prix fort.
Applaudi par les uns, farouchement combattu par les autres, le système de surveillance divise : jusqu'où chacun est-il prêt à aliéner sa liberté au nom de la sécurité ?
Présent à Quais du Polar 2022 pour « La Ville au coeur de l'intrigue ».
Tous les moyens sont-ils légitimes quand le combat est juste ?
William Icard, scientifique idéaliste et passionné, vit en harmonie avec la nature dans un village autochtone au coeur de la forêt amazonienne. Jusqu'à ce matin fatidique, où sa famille est sauvagement agressée par un commando qui brûle tout sur son passage. Dix ans plus tard, le procès intenté par une ONG écologiste contre un consortium spécialisé dans l'huile de palme est subitement interrompu après l'enlèvement de quatre membres du jury. Le lendemain, ces mêmes jurés réapparaissent sur les réseaux sociaux, seuls au milieu de la forêt primaire.
Une TV-réalité d'un genre nouveau est née.
Passionnés par le sort des otages, les spectateurs découvrent la beauté stupéfiante de cette nature vierge et se rallient, peu à peu, aux idées du mystérieux Botaniste qui dirige les opérations.
C'est le début d'une course contre la montre : le Botaniste pourra-t-il rallier la population mondiale à sa cause avant qu'il soit capturé par la police ou tué par les agents du consortium ?
Une romancière à succès revient sur un crime commis dans la demeure de sa grand-mère pendant la guerre, un soir de réveillon. Un employé de bureau qui s'est introduit de nuit dans le bureau de son patron pour feuilleter ses revues pornographiques devient le témoin d'une aventure amoureuse illicite, et bientôt d'un meurtre qui le place face à un dilemme atroce. Le fringant inspecteur Adam Dalgliesh enquête sur la mort d'un patriarche qui s'est suicidé dans des circonstances suspectes, puis sur celle d'un très vieux monsieur très riche qui aurait été empoisonné par sa très jeune femme soixante-sept ans plus tôt...
Dans la lignée de ses illustres prédécesseurs - Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, Agatha Christie ou G. K. Chesterton -, Phyllis Dorothy James s'est adonnée avec brio à l'écriture de nouvelles piquantes et raffinées. Les plus savoureuses d'entre elles sont rassemblées dans ce recueil posthume où l'on retrouve avec bonheur la plume acérée de la grande dame de la littérature policière.
La vengeance est un art qui profite au crime. Tel est le fil rouge qui relie les nouvelles rassemblées dans ce recueil. À la suite des Douze indices de Noël, À en perdre le sommeil nous fait découvrir six histoires inédites savoureuses et expertement ficelées, sous la plume de la regrettée P. D. James.
Témoins aux USA d'un scandale politico-financier agricole et découvrant les intérêts cachés de l'aide alimentaire internationale, un réfugié syrien, Ali, ex-combattant de la résistance, et Zoé, une journaliste idéaliste, sont poursuivis par des tueurs et se retrouvent à fuir vers la Syrie afin de révéler la responsabilité des massacres au gaz chimique sur les populations civiles.
DES ÉTATS-UNIS À LA SYRIE EN PASSANT PAR L'EUROPE : UN HOMME EN QUÊTE DE VÉRITÉ, UN SCANDALE HUMANITAIRE SANS PRÉCÉDENT - ET LA LUTTE DE TOUT UN PEUPLE POUR SA LIBERTÉ.
Quand Ali et Miran, deux anciens rebelles syriens, se retrouvent aux États-Unis en 2017 après avoir fui Alep, ils ne sont plus que des réfugiés qui ont tout perdu sauf leur amitié. Mais, tandis qu'ils sont employés dans une ferme du Kansas, Miran meurt dans des circonstances mystérieuses. Ali, à la recherche de la vérité sur ce drame, se retrouve plongé dans un scandale politico-financier lié à l'aide humanitaire. Traqué, il est obligé de fuir autant la mort que son passé.
En chemin, il croise Zoé, une journaliste idéaliste, Amadou, un migrant à la recherche d'un avenir meilleur, et Jacques, un officier français des forces spéciales qui a lui aussi combattu en Syrie. Autant de nouveaux compagnons de route qui croient à un futur auquel Ali semble depuis longtemps avoir renoncé.
Mais si demain est la somme de nos passés, ne vaut-il pas la peine de se battre pour lui - et pour ceux qu'on aime ?
St Anselm, un collège de théologie fondé au xixe siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l'Angleterre, accueille une vingtaine d'étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l'un d'eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d'une falaise, enseveli par une chute de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l'issue de l'enquête. Le commandant Dalgliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu'il ne croit devoir être qu'une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l'une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d'autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n'en ressortiront pas vivants.P. D. James a trouvé avec ce petit collège de théologie un cadre idéal pour un roman policier, un monde presque clos où fermentent les passions. Outre les quatre ecclésiastiques qui dirigent l'établissement et assurent les principaux cours, outre la vingtaine d'étudiants et l'infirmière Margaret Munroe, il y a Gregory, le professeur de grec excentrique, Emma, la très belle professeur de poésie, Eric, le factotum qui élève des cochons et qui reçoit tous les quinze jours dans son cottage sa demi-soeur incestueuse...Tout est en place pour tisser une intrigue complexe dont les lectrices et lecteurs suivent les entrelacs avec une délicieuse angoisse.Un livre éblouissant. (François Rivière, Libération, à propos de Une certaine justice.)« Phyllis Dorothy James a du génie pour mettre d'emblée ses lecteurs sous électrochoc. » (Christian Gonzales, Figaro Madame.) « P. D. James prépare ses meurtres comme d'autres mamies anglaises concoctent le gigot à la menthe. Avec du doigté et de l'éducation. » (Serge Raffy, Le Nouvel Observateur.)Traduit de l'anglais par Eric Diacon.
Cordelia Gray n?a pas froid aux yeux. C?est une qualité utile quand on exerce le métier de détective privé. Lorsque Sir Ronald Callender l?engage pour enquêter sur le suicide de son fils Mark, elle se met bravement à l?ouvrage et débarque à Cambridge par un beau matin d?été. Promenades sur la Cam, parties échevelées, étudiants enjôleurs et professeurs au charme discret? Pour un peu, Cordelia se laisserait gagner par la douceur des choses. Mais ce qu?elle découvre n?a rien d?aimable : la haine de classe, la médiocrité et le sadisme rongent cette société en décomposition. Est-ce le mal de vivre qui a poussé Mark Callender à se tuer ? Ou bien quelqu?un l?a-t-il froidement éliminé, maquillant le meurtre en suicide ?
La menace est toujours là, comme une présence tapie dans l?ombre, prête à surgir si on l?approche de trop près. Et c?est exactement ce que Cordelia a l?intention de faire.
« Une véritable romancière : une «romancière de crimes.» » (Le Monde.)
Nathan Oliver, un écrivain réputé, vient d'être retrouvé mort, pendu, au phare de Combe Island. Cette île britannique située au large de la Cornouailles abrite une Fondation destinée à permettre à des VIP de se reposer quelques jours dans une tranquillité absolue et en toute sécurité : son accès est en effet strictement interdit à toute personne extérieure. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète car l'île doit servir prochainement de cadre à une réunion de personnalités de tout premier plan, le commandant Dalgliesh, aidé de Kate Miskin et de Francis Benton-Smith, a très vite la certitude qu'il s'agit d'un crime.
Nathan Oliver, qui était né sur l'île, y séjournait quinze jours par trimestre, accompagné de sa fille Miranda, à la fois son assistante et sa domestique, et de son secrétaire particulier, Dennis Tremlett. Presque tous les résidents permanents ou provisoires avaient de bonnes raisons d'en vouloir à Nathan Oliver, un homme tout à fait antipathique et qui, de plus, venait de faire connaître son intention de venir résider en permanence sur l'île : sa fille Miranda, qui venait de lui annoncer son intention d'épouser Dennis Tremlett, une annonce très mal prise par Oliver, bien décidé à la déshériter et à lui couper les vivres si elle donnait suite à ce projet ; Emily Holcombe, vieille demoiselle de soixante-seize ans, dernière héritière des propriétaires de l'île, qui avait eu un différend avec Oliver, lequel tenait absolument à s'installer dans le cottage qu'elle occupait ; Rupert Maycroft, l'administrateur de la Fondation, à qui Oliver venait d'annoncer son intention de retirer de son testament une clause consentant un legs important à la Fondation, si la question du cottage n'était pas résolue ; Adrian Boyle, le comptable de la Fondation, un ancien prêtre contraint de quitter ses fonctions pour cause d'alcoolisme et que Nathan Oliver, cherchant des informations pour l'un de ses personnages, a délibérément fait rechuter ; le jeune factotum, Dan Pledget, qui a toujours été le souffre-douleur d'Oliver ; Mark Yelland, un chercheur qui, s'étant mis à dos les associations de défense d'animaux en raison de ses expériences sur les primates, a la désagréable conviction d'avoir servi de modèle à un personnage du dernier roman d'Oliver. Alors que Dalgliesh et ses acolytes mènent l'enquête, un deuxième crime est commis. Peu après, Dalgliesh est contraint de s'aliter : il semble qu'il ait attrapé le SRAS, en interrogeant l'un des suspects...
Comme toujours, P.D. James excelle à créer une atmosphère : les personnages, d'une grande richesse et d'une grande variété tant par leurs antécédents que par leur milieu social et leur âge, sont décrits avec beaucoup de finesse ; l'environnement dans lequel ils vivent est traité avec une attention particulière, comme le reflet de leur personnalité ; le cadre occupe une place majeure : l'île battue par les vents, coupée du monde, constitue un huis clos idéal. C'est en même temps un havre de paix, un lieu de retraite dont la tranquillité se voit soudain compromise par l'irruption du crime.
AVEC SON SAVOIR-FAIRE HABITUEL, LA " REINE DU CRIME " ANGLAISE CAMPE SA SEIZIÈME ÉNIGME DANS LE HUIS CLOS D'UNE ÎLE BATTUE PAR LES VENTS, AU LARGE DE LA CORNOUAILLES.
1811. Dans les brouillards de l'est londonien, deux séries de meurtres sont perpétrées à douze jours d'intervalle, avec une sauvagerie telle que l'opinion publique s'émeut et que le gouvernement finit par promettre, à quiconque aiderait à trouver les coupables, la plus fabuleuse récompense jamais offerte...
La romancière d'Un certain goût pour la mort, lauréate des plus prestigieuses récompenses dans le domaine du roman policier, offre ici à ses lecteurs une surprise originale. Cette affaire criminelle a bel et bien eu lieu, elle fit couler des rivières d'encre et ne fut détrônée - si l'on ose dire - que par les exploits de Jack l'Éventreur.
Secondée par un historien, P D. James brosse un extraordinaire tableau du Londres de Dickens et des méthodes policières dans l'Angleterre de l'époque. Mieux : reprenant le détail de l'enquête, elle innocente le coupable désigné et, un siècle et demi plus tard, dévoile la vérité, preuves à l'appui... Un tour de force!
Estrella de Mar, enclave résidentielle britannique sur la Costa del Sol: Charles Prentice, journaliste à succès spécialiste du récit de voyage, est attiré dans le monde " du soleil et du Martini on the rocks " lorsque son frère cadet Frank, gérant du très sélect Club Náutico, avoue les meurtres de cinq personnes... alors que même la police ne semble pas croire à sa culpabilité. Charles entreprend d'établir l'innocence de Frank en explorant ce petit monde incestueux: pourquoi le magnat du cinéma en retraite Hollinger a-t-il été retrouvé dans son jacuzzi avec la jeune bonne suédoise, Bibi Jansenoe pourquoi Mme Hollinger, ancienne starlette, était-elle dans la chambre du secrétaire, Roger Sansomoe pourquoi sa nièce Anne a-t-elle péri dans les flammes, une seringue à la mainoe Guidé dans ses recherches par le très charmant et très énergique professeur de tennis Bobby Crawford, Charles commence à penser qu'un minimum de violence est peut-être nécessaire pour stimuler les expatriés au regard vitreux qui " errent sur les greens le jour et sommeillent devant leur télévision par satellite le soir "...
J.G. Ballard, dans sa vingt-cinquième oeuvre de fiction, veut-il nous persuader que nous devons nous attendre, dans un avenir assez proche, à vivre la " mort cérébrale " d'un monde de loisirs perpétuels et de sécurité absolueoe Né en 1930 à Shanghaï, interné dans un camp japonais jusqu'à la fin de la guerre, J.G. Ballard découvre l'Angleterre en 1946 et publie sa première nouvelle en 1956 dans New Worlds. Depuis, il n'a cessé d'écrire. Tous ses livres ont été traduits en français, dont Empire du soleil, oeuvre semi-autobiographique portée à l'écran par Steven Spielberg, et, plus récemment, la Bonté des femmes, Fièvre guerrière et la Course au paradis (tous les trois parus chez Fayard).
Mai 69. Un an après les manifestations estudiantines et les grèves générales qui ont ébranlé la France et changé le cours de l'Histoire, Pierre Mendès France est président de la République, et le général de Gaulle s'est réfugié à Baden-Baden en Allemagne.
Pour célébrer l'An 1 de la révolution pacifique, PMF va, en ce dimanche radieux, faire un discours au stade Charléty à Paris, lieu symbolique où s'est déroulé le meeting le plus joyeux du printemps 68.
À peine a-t-il prononcé quelques mots que des coups de feu retentissent ! C'est la panique, et l'évènement festif tourne au carnage avec plusieurs morts et de nombreux blessés.
Qui sont les commanditaires ? Qui veut à nouveau mettre la République et la démocratie en péril ?
Pour Louise Ben Kader, jeune journaliste, fille de harki, et José Carvalho, barbouze à ses heures et garde du corps du président, c'est une même enquête qui commence - mais avec des moyens et des buts bien différents...
Une uchronie rocambolesque qui nous plonge dans les affres de la Ve République et fait écho à la situation politique actuelle de manière édifiante... Et terrifiante...
Un château victorien bâti sur une île, à quelques miles de la côte du Dorset : c?est là qu?un riche excentrique, auteur de romans policiers à ses heures, a convié quelques amis pour le week-end. Au programme des réjouissances, une pièce de théâtre montée par une troupe d?amateurs. Mais quelqu?un trouble la fête, se livrant à de macabres plaisanteries aux dépens des invités. La mort rôde autour de l?île. La terreur s?installe.
Cordelia Gray, la jeune détective de la Proie pour l?ombre, joue les gardes du corps et observe d?un oeil acéré ces convives dont les bonnes manières dissimulent des vices inavouables. Energique, intuitive, elle dénoue un à un les fils de cette toile d?araignée criminelle.
Dans ce roman subtil, la férocité, l?humour et le théâtre élizabéthain se mêlent de façon inimitable.
« Avec P.D. James, le polar tremble sur sa base. La bonne question n?est plus : «A qui profite le crime ?», mais : «Que nous cachait donc ce cadavre ?» » (Paris-Match.)
Le commandant Adam Dalgliesh, de Scotland Yard, fouille dans le passé de Sir Paul Berowne. Cet aristocrate, promis à un brillant avenir politique, a été trouvé égorgé dans la sacristie d?une église de Paddington aux côtés d?un clochard, lui aussi saigné à blanc. Qui était Paul Berowne ?
Une vendetta familiale, une jeune fille noyée dans la Tamise, une conversion mystique, autant d?indices qui semblent ne mener nulle part. Mais c?est peut-être en lui-même que Dalgliesh trouvera la réponse. Car ce flic peu ordinaire, poète à ses heures, amateur d?architecture et de musique baroque, possède lui aussi un passé douloureux. Et un certain goût pour la mort? Le destin de Paul Berowne et celui d?Adam Dalgliesh finiront par se rejoindre à la dernière page de ce prodigieux roman à suspense.
« Attention, chef-d?oeuvre ! » (L?Express.) « Tout ici est révélateur, fascinant jusqu?au vertige. Celui que procure la rencontre avec un formidable écrivain. » (Elle.) « Un style riche, élégant, d?une efficacité redoutable... et l?art du suspense. Décidément, elle a toutes les qualités, cette P.D. James. » (Le Nouvel Observateur.)
Martingale, la belle propriété des Maxie dans la campagne anglaise, est une bien grande maison et, avec un ari paralysé sur les bras, Mrs. Maxie est soulagée lorsque son amie, la directrice du Refuge St. Mary, lui propose une de ses pensionnaires, Sally Jupp, pour servir à table. Certes, la jeune femme est ce qu'il convient d'appeler une mère célibataire et elle a insisté pour ne pas être séparée de son enfant, mais par ailleurs, elle est si jolie, si reconnaissante, si docile... Jusqu'au jour de la kermesse paroissiale de St. Cedd, qui se déroule à Martingale, et au cours de laquelle Sally, non contente de porter la même robe que Deborah, la fille de la maison, annonce brusquement ses fiançailles avec le jeune maître , Stephen Maxie. Le soir même, un meurtre est commis et Adam Dalgliesh, mandé de Scotland Yard car les Maxie sont des gens en vue, va mener à Martingale une des enquêtes les plus troublantes de sa carrière, véritable huis-clos dont lui-même ne sortira _ sentimentalement _ pas tout à fait indemne. Tout est ici révélateur, fascinant jusqu'au vertige. Celui que procure la rencontre avec un formidable écrivain. (Françoise Ducout, Elle) Attention, chef-d'oeuvre! (Françoise Xénakis, L'Express) ... une vision réjouissamment pessimiste du monde... (Pierre Démeron, Marie-Claire)Née en 1920, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Mélange d'understatement britannique et de sadisme, d'analyse sociale et d'humour, ses romans lui ont valu d'être sacrée nouvelle reine du crime . Un certain goût pour la mort (Mazarine, 1987) a obtenu le Grand Prix de littérature policière 1988.
Le cadavre aux mains coupées reposait au fond d'un canot à voile qui dérivait tout près de la côte du Suffolk. C'était le corps d'un homme entre deux âges, un petit cadavre pimpant. Cet homme, c'est _ ou plutôt c'était _ Maurice Seton, célèbre auteur de romans policiers. Pourquoi l'a-t-on assassiné? Qui est l'auteur de cette macabre mise en scène? Adam Dalgliesh mène l'enquête, avec l'autorité et la subtilité que connaissent désormais les lecteurs de P.D. James.Née en 1920, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Mélange d'understatement britannique et de sadisme, d'analyse sociale et d'humour, ses romans lui ont valu d'être sacrée nouvelle reine du crime . Un certain goût pour la mort a obtenu le Grand Prix de littérature policière 1988.
« Je n'étais pas particulièrement pressé de le tuer. Ce qui m'importait, c'était que ce soit fait sans que je puisse en rien être soupçonné, et si possible, que ce soit réussi du premier coup. ».
La vengeance est un plat qui se mange froid ... Plongez avec délectation dans l'esprit torturé d'un homme qui a attendu des décennies avant de faire payer, avec calme et calcul, celui qui l'a autrefois malmené ...
Avec l'élégance et le célèbre understatement britanniques qu'on lui connaît depuis toujours, P. D. James nous offre dans ce recueil posthume une nouvelle à vous glacer le sang, de par sa simplicité et la limite floue entre culpabilité et innocence - ainsi qu'un essai sur notre passion inavouée pour les enquêtes, le crime et les affres de l'âme humaine. Comme à son habitude, celle que l'on appelait « la nouvelle reine du crime » jette une lumière crue sur le monde qu'elle décrit et sur les sentiments les plus anodins qui prennent l'ampleur de passions destructrices.
Le plus noir des crimes est publié en hommage à Phyllis Dorothy James qui aurait fêté en 2020 son 100ème anniversaire.
Adam Dalgliesh, un des plus fins limiers de Scotland Yard, a reçu une lettre d?un vieil ami l?invitant à lui rendre visite. Lorsqu?il arrive à Toynton Manor ? l?institution pour handicapés dont son ami est l?aumônier ?, il apprend la triste nouvelle : le père Baddeley est mort et enterré.
Dalgliesh ne croit guère à une crise cardiaque. Aussi s?attarde-t-il dans cette étrange demeure. Très vite, Toynton Manor lui apparaît comme un repaire où les intrigues, les haines, les jalousies créent une atmosphère irrespirable. La série de morts mystérieuses qui s?ensuit ne fait que confirmer ses soupçons.
« Chacun a un compte à régler, mais pas au point de tuer. Pourtant, il y a un cadavre et il faut faire avec. Vous aussi, n?hésitez pas à enquêter : c?est délicieusement atroce. » (Le Figaro Magazine.)