Donc c'est non (lettres réunies et annotées par Jean-Luc Outers)

À propos

Toute sa vie, Henri Michaux a refusé ce que la majorité des écrivains recherchent avec constance : être lu et célébré par le plus grand nombre. Interviews, photos, radio, télévision, hommages, colloques, prix littéraires, rééditions en poche, traductions, adaptations théâtrales et cinématographiques, publication dans la Pléiade, bref, tout ce qui fait de la littérature une institution, le poète l'a rejeté systématiquement. Cette posture singulière, non exempte de contradictions, Henri Michaux n'a cessé de la manifester par écrit à ses correspondants avec courtoisie et fermeté.
Ce sont ces lettres ou billets que le présent volume rassemble ici dans une édition établie par Jean-Luc Outers. À l'exception de trois, ces missives sont inédites. Elles instaurent à leur manière « une philosophie du non », pleine d'humour et de noblesse.
Lettres réunies et annotées par Jean-Luc Outers


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Art épistolaire, Correspondance, Discours


  • Auteur(s)

    Henri Michaux

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Date de parution

    03/03/2016

  • Collection

    Blanche

  • EAN

    9782070149766

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    194 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    262 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Henri Michaux

Henri Michaux, né en 1899 à Namur, est un écrivain et peintre français d'origine belge. Après une scolarité chez les Jésuites, il abandonne ses études de médecine pour mener une brève vie de marin. Dès 1922, il se consacre pleinement à l'écriture, publie son premier texte, Cas de folie circulaire, et collabore activement à la revue d'avantgarde Le disque VERT. Il s'installe ensuite à Paris où il se lie avec Jules Supervielle et écrit ses premiers recueils notables, parmi lesquels Qui je fus (1927) et Mes Propriétés (1929). Il s'adonne à la peinture, activité qui prendra une
importance grandissante au fil des ans, et voyage notamment en Amérique du Sud, en Asie, et en Espagne où il fait la rencontre de Salvador Dalì et André Masson. Ces voyages sont la matière d'Ecuador (1929) et d'Un Barbare en Asie (1933). Michaux fait sur le tard l'expérience de la mescaline et du LSD, qu'il intègre à son processus littéraire dans Misérable Miracle (1956) ou Connaissance par les gouffres (1961). Son oeuvre est un objet singulier dans la littérature du XXème siècle. Elle traverse les styles et les genres sans jamais se sédimenter, mêlant avec une
agilité incomparable profondeur, absurde, intériorité et férocité dans une exploration souvent joyeuse de « l'espace du dedans ». Henri Michaux est mort d'un infarctus en 1984.

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