À propos

Qu'y a-t-il de commun entre le discours et la politique abolitionnistes de la fin du XIXe siècle et le discours et la politique humanitaires d'aujourd'hui ? Pourquoi et comment la notion de réparation de la traite des Noirs et de l'esclavage a-t-elle pris tant d'importance depuis quelques années ?
Dans cet essai d'histoire culturelle et politique sur les contradictions de la doctrine anti-esclavagiste, Françoise Verges s'attache à montrer comment s'établit, dès la fin du XIXe siècle, une rhétorique de l'urgence où l'Afrique joue un rôle central. Se précisent alors les images du bienfaiteur et de la victime, le désir de faire le bien, l'injonction morale de prévenir et de soulager des souffrances, l'indignation devant les bassesses humaines, la croyance en l'idéal éducatif européen, et la volonté d'élaborer un droit d'intervention des nations éclairées dans des pays souverains.
Ce livre suit l'évolution d'une politique de la pitié et de l'amour, avec toutes ses ambiguïtés. Il met en lumière des liens peu connus entre l'abolitionnisme, les politiques de réparation, l'héritage du colonialisme et les origines complexes et souvent inattendues de l'humanitaire.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Histoire > Histoire généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur l'histoire


  • Auteur(s)

    Françoise Vergès

  • Éditeur

    Albin Michel

  • Date de parution

    21/11/2001

  • Collection

    Bibliotheque Idees

  • EAN

    9782226130105

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Nombre de pages

    240 Pages

  • Longueur

    22.5 cm

  • Largeur

    14.5 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    335 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Françoise Vergès

Féministe antiraciste, Françoise Vergès est l'autrice de plusieurs ouvrages et articles en français et en anglais sur l'esclavage colonial, le féminisme, la réparation, le musée, dont Un féminisme décolonial (La fabrique, 2019)
et Une théorie féministe de la violence (La fabrique, 2020).

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