À propos

Pour la première fois en France, traite négrière et esclavage font la une des journaux, sont débattus dans les médias et suscitent des controverses. Deux questions s'imposent : pourquoi le débat public est-il si tardif ? Et pourquoi revêt-il un caractère si extrême ? En revenant sur les termes de ce débat, Françoise Vergès suggère que la lenteur qui a présidé à cette prise de conscience peut être analysée comme un point aveugle dans la pensée française. Elle revient sur les conditions et les causes de l'oubli, pour imaginer les conditions de son dépassement, sans céder à ceux qui veulent faire de la mémoire de la traite et de l'esclavage une rente de situation ou à ceux qui tentent de l'utiliser pour justifier des dérives populistes.
Le débat montre que la majorité des descendants d'esclaves ne veulent plus être esclaves de l'esclavage qui fut imposé à leurs ancêtres. Ils refusent d'être enfermés dans le passé, mais sont convaincus que, sans un examen et un tri de l'héritage, ce passé restera un passif, une assignation à résidence.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Anthropologie > Anthropologie sociale et culturelle


  • Auteur(s)

    Françoise Vergès

  • Éditeur

    Albin Michel

  • Date de parution

    03/05/2006

  • EAN

    9782226171016

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    205 Pages

  • Longueur

    22.5 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    316 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Françoise Vergès

Féministe antiraciste, Françoise Vergès est l'autrice de plusieurs ouvrages et articles en français et en anglais sur l'esclavage colonial, le féminisme, la réparation, le musée, dont Un féminisme décolonial (La fabrique, 2019)
et Une théorie féministe de la violence (La fabrique, 2020).

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