À propos

Raymond Borde (1920-2004) fut critique de cinéma pour Les Temps modernes (1954-1961), membre du comité de rédaction de Positif et collabora avec diverses autres revues ; il a publié de nombreux ouvrages sur le cinéma, reflétant la variété de ses intérêts (burlesque, animation, film noir, cinéma social...). Proche du mouvement surréaliste, membre du Parti communiste (il en est exclu en 1958 suite à la publication d'un article sur « La fin du stalinisme »), militant anticolonialiste (il s'oppose à la guerre d'Algérie et signe, en 1960, le Manifeste des 121 sur le droit à l'insoumission), il est partisan d'un cinéma engagé.
Il fonde en 1964 la Cinémathèque de Toulouse sur le même modèle que celui adopté par Henri Langlois pour la Cinémathèque française. Conservateur puis président de la Cinémathèque de Toulouse et vice-président de la FIAF de 1966 à 1990, il aura consacré sa vie à la défense du patrimoine cinématographique et à l'histoire du cinéma.


Sommaire

Dédicace.
Introduction.

Chapitre 1 - De l'Aveyron à Toulouse : Raymond Borde en ses milieux.
Naissance, famille, formation.
Raymond Borde, entre communisme, surréalisme et cinéphilie.
L'environnement cinéphile à Toulouse dans les années 1940 et 1950.

Chapitre 2 - L'exercice de la critique.
L'apprentissage de l'exercice critique : Les Temps Modernes, Panorama du film noir américain.
La critique comme espace de catégorisation des films.
Le passage à Positif.
La critique comme une contre-histoire du cinéma.

Chapitre 3 - Les débuts d'une collection.
L'émergence de l'idée de collection et la critique comme exercice de sauvegarde des films.
« Pirates et chiffonniers » : la mise en place des premiers réseaux dans le sud de la France.

Chapitre 4 - L'expérience surréaliste.
L'appartenance de Raymond Borde au groupe surréaliste.
Les pamphlets et la radicalité politique.
Faire des films en région au début des années 1960.

Chapitre 5 - Un conflit fondateur.
La Cinémathèque française au tournant des années 1950 et 1960.
Ses premières années et son fonctionnement jusqu'au début des années 1970.
La rupture de 1965 avec Henri Langlois.

Chapitre 6 - Horizons retrouvés.
L'adhésion de la Cinémathèque de Toulouse à la FIAF en 1964.
Le rôle de Jacques Ledoux et de Freddy Buache.
Le Gosfilmofond et les cinémathèques de l'Est.
Les enrichissements des collections : l'internationalisation de la Cinémathèque de Toulouse.

Chapitre 7 - L'Affaire et comment s'en débarrasser.
L'affaire Langlois.
L'intervention de Raymond Borde.
La réaction du monde des cinémathèques et de la FIAF à l'affaire Langlois.
La création du SAF du CNC en 1969 et la réflexion de Borde sur les projets de cinémathèque nationale dans les années 1970.

Chapitre 8 - Pratiques d'une collection.
Usages des collections.
Histoire de la Cinémathèque de Toulouse des années 1970 à 1980.
Une certaine idée de la programmation des films.
L'invention d'une pratique de cinémathécaire.
L'utilisation de la collection de films comme source historique.

Conclusion.
Remerciements.
Bibliographie.
Annexes.

Rayons : Arts et spectacles > Arts de l'image > Cinéma / TV / Animation > Biographies / Monographies


  • Auteur(s)

    Christophe Gauthier, Natacha Laurent

  • Éditeur

    Privat

  • Date de parution

    29/09/2022

  • EAN

    9782708984219

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    280 Pages

  • Longueur

    22 cm

  • Largeur

    15 cm

  • Épaisseur

    2.1 cm

  • Poids

    412 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Christophe Gauthier

Christophe Gauthier est professeur d'histoire du livre et des médias à l'Ecole nationale des chartes, membre du Centre Jean-Mabillon (EA 3624) et chercheur associé à l'Institut d'histoire.

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